Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C’est le début d’une magnifique histoire d’amour et d’amitié…
Il est écrit en 4em de couv, un roman sur la vie, la mort et les gens qui se retrouvent coincés entre les deux.
On aurait pu sombrer dans la maladie et pleurer toutes les larmes de son corps et de son coeur mais pas du tout !
Cette histoire va plus loin. Dans un excès de gentillesse envers ses héros et certainement nous, lecteurs, J. Green va jusqu’à inventer le nom d’un médicament : le phalanxifor pour laisser du temps au temps…
Je ne vous mentirai pas en vous écrivant qu’effectivement j’ai pleuré et que je suis encore bouleversée en écrivant ces quelques lignes. Mais quelle puissance et que de respect envers celles et ceux qui sont touchés par cette p… de maladie !
Au travers de ce livre, j’ai lu l’espoir. Celui d’imaginer un monde meilleur dans lequel chacun a des ambitions. Car, ces choix que l’on fait toute sa vie, il est tellement important de ne pas les regretter. Il est si difficile de faire des choix et surtout de faire les bons. Parfois, effectivement, on n’est pas maître de ceux-ci . C’est le cas de la maladie qui s’impose à nous. On ne choisit pas d’être malade, de mourir et donc de faire du mal à celle, celui et ceux qui nous entourent.
On ne choisit pas d’être celui qui part ou celui qui reste.
Mais, on peut choisir de limiter le chagrin de l’autre dans nos faits et gestes.
Quel courage que celui de nos héros.
Si un jour, je suis confrontée au malheur, j’aimerais trouver cette force de porter l’autre et d’être meilleure.
Dans ce livre les héros sont d’une franchise imparable. Parfois, ils manquent de tact mais se rattrapent aussitôt. Dire les choses ! On devrait toujours dire les choses, les bonnes comme les mauvaises. Tout est dans la façon de les exprimer mais on se sent tellement mieux quand on dit ce qu’on a sur le coeur.
Le style de J Green est fluide, entre narration et dialogue. Il rebondit sans cesse et tient le lecteur en haleine. Il nous surprend parfois dans ses propos, nous amène à réfléchir et c’est ce que j’attends d’un livre ou plutôt d’une bonne histoire.
Plus que jamais, je crois en l’instant présent qui se résumerait en ce « Carpe Diem » si cher à certains. Profitons de ceux et ce qui nous entourent, dans cette vie, il n’y a pas de temps à perdre pour des regrets. On peut faire de mauvais choix, mais ce seront les nôtres !
J’allais oublié le plus important, il faut croire plus que jamais au grand Amour ! On peut aimer plusieurs fois au cours de sa vie mais, on ne peut pas vivre sans Amour.
Car, le véritable AMour vous porte bien plus loin que n’importe quoi d’autre.
Vous l’aurez bien compris, j’ai adoré ce livre. Cela n’a rien d’un énième livre sur le cancer !
Un film sort en Août, c’est pourquoi je me suis empressée de lire l’ouvrage avant. Je sais que je serai déçue parce que toutes les jolies phrases ne seront pas dans ce film….mais j’espère qu’on y trouvera de la profondeur et non une histoire larmoyante. Car ce livre, c’est tout sauf ça !