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Le moment
Et si c’était le moment ?
Le moment de dire allez, on y va. On file là-bas, tout droit.
Le quotidien n’est plus qu’un soupir sans nom.
Moi, je veux rejoindre les rires et la déraison.
Je veux respirer les fleurs et me sentir chez moi.
Et si c’était le moment ?
Le moment de sauter dans le vide. De laisser le passé loin derrière.
Dans la bouche du canon se placer, allumer la mèche et se tirer.
Peu importe atterrissage, alunissage ou amerrissage, on aura osé.
Ne plus jamais se retourner, avancer et de toutes les manières.
Et si c’était le moment ?
Le moment de crier qui l’on est. De tomber le masque.
Se sentir bien, enfin et faire ce dont on a toujours rêvé.
Aimer, embellir, tutoyer les étoiles et se donner les moyens d’espérer.
Refuser la laideur, le mensonge, la pitié et le flasque.
Et si c’était le moment ?
Le moment de dire stop à toutes ces inepties,
Que l’on nous sert sans remords dès potron-minet.
Ne plus lire la presse, ni écouter la radio et encore moins le journal télévisé.
Redécouvrir les livres, les secrets et notre imaginaire. Je dis oui.
C’est le moment.
Suivre ma route
Et s’il fallait être un peu plus égoïste pour tutoyer le bonheur ?
Je vous écris cela comme un cri venant du cœur.
On peut trouver de la satisfaction à aider l’autre,
Mais le véritable réconfort c’est plus qu’un toc toc à la porte.
Où est l’échange ? Quel sera mon port ?
Vous êtes l’archange, je ne suis que l’aurore.
Vos ailes transportent le message qui fait scintiller les étoiles.
Quand à la fin du jour je jette mon sombre voile.
Ma mer est d’huile quand votre océan de son côté se déchaine.
Mes hôtes stagnent dans les profondeurs, vos mammifères voyagent en plaine.
Le rouge de mes lèvres bave sur le fruit défendu que je croque.
Sur votre toile, pas une esquisse, je ne provoque.
Mon reflet glisse sur ce sol qui sera mon linceul,
Je rejoins les abysses, laissant là mon orgueil.
Mon fantôme hantera vos jours comme vos nuits.
Peu vous importe puisque vous n’avez aucun remord.
Moi,
Je suivrai une autre route,
celle que l’on trace pour tutoyer le bonheur.
DU bleu dans ma tête et du rose sur mon coeur
J’essaye d’aller bien, je vous le jure, j’essaye.
Mais quand le manque est trop grand, la tête entre les mains je pleure.
j’essaye d’aller bien, je vous le jure, j’essaye.
Il me manque, je ne peux dire à quel point, tout en moi demeure.
Les baisers volés, la volupté de chaque instant, de tout je me souviens.
Et lorsque j’appuie sur pause, cela fait un mal de chien.
Je suis assise sur cette chaise près de la fenêtre et les oiseaux ont disparu.
Seul un ciel lourd et pesant me regarde en soupirant, je suis déçue.
Je feins de croire que c’est bien la poussière qui fait pleurer mes yeux.
Mon coeur réclame la passion que jadis il m’offrait par milliers.
Milliers d’étoiles, de baisers, de caresses, de mots susurrés.
Tout résonne en moi jusqu’aux musiques partagées.
Comment passer à autre chose sans désillusion?
L’impression que rien ne sera jamais aussi grand, aussi tourbillon.
Il me faisait tourner la tête et y mettait de la couleur.
En lui, il n’y avait pas de noirceur.
Je suis passée à côté de lui et cela pèse sur mon coeur.
Je ne trouve depuis que la fadeur…
J’essaye d’aller bien, je vous le jure, j’essaye.