Combien de temps
Je n’avais pas écrit depuis si longtemps,
Que ma plume, vexée, ne boudait tant et tant.
Dans ma tête, des idées appelant le printemps.
Des flèches décochées au firmament.
Pourquoi faut-il aussi longtemps pour faire le ménage au dedans ?
Tant de courants, d’airs et de chants !
Alors, comme l’oiseau sur sa branche,
Je me suis posée attendant le dimanche.
J’ai regardé dans le miroir qui j’étais vraiment,
Même si la vérité fait peur aux petits comme aux grands.
J’y ai vu les couleurs de l’arc en ciel, le soleil après la pluie,
L’été qui jamais ne finit, des torrents de larmes et des rires aussi.
Dans le creux de l’oreille, des secrets murmurés,
Sur ma peau, toutes ces caresses données.
Si j’ai eu des faiblesses, jamais je n’ai baissé les bras.
Je suis de ceux qui sourient même quand rien ne va.
la vie passe et souvent trop vite,.
Ne veux avoir ni remord ni regrets.
Passe ton chemin si la mort tu imites,
Car je serai demain, au rendez-vous des souhaits.