Archive | avril 2020
La folie de l’homme
Nous voici devant un caprice de l’histoire.
Enfermé chez lui par la force des événements,
L’homme a perdu la mémoire.
Il tente un voyage dans le temps.
Mais rien n’y fait, il se refuse à comprendre.
La planète qu’il trouvait fort à son goût,
Il la trahit jusqu’à la réduire en cendres.
Ses trésors ne valent plus un clou.
Le soleil lui brûle chaque jour un peu plus la peau
Mais le capitalisme l’emporte sur les idéaux.
Aie, sauve-moi, je pars en morceaux.
Même les icebergs ont trop chaud.
Il avance à grands pas de désespoir,
En direction de son non avènement.
Sans même avoir le temps de dire bonsoir,
Il se retrouvera projeté dans le néant.
L’Amour ne l’a pas rendu plus tendre.
De son prochain, il se fiche peu ou prou.
Aucun compte, jamais il ne veut rendre,
L’homme serait-il donc devenu fou ?
Le soleil lui brûle chaque jour un peu plus la peau
Mais le capitalisme l’emporte sur les idéaux.
Aie, sauve-moi, je pars en morceaux.
Même les icebergs ont trop chaud.