le poids des maux
Attention à ce que vous dites même si la colère gronde,
Ce qui est dit reste tatoué, notre disque dur a de la mémoire.
Autant que les écrits, jetés à l’encre indélébile, qui éternellement vagabondent.
Ils inondent leurs cœurs d’un brouillard qui s’épaissit chaque soir.
A l’origine personne ne veut rouvrir la plaie qui déjà suppure,
Pour finalement devenir béante au regard de tous.
Et ils se sentent traqués tel l’animal sans armure.
On parle alors d’extinction de la race,
Celle des grandes Amours, qui disait-on dureraient toujours.