Abandon
T’abandonner finalement c’était comme m’abandonner.
En finir avec le désir, l’envie, l’interdit.
Te refuser finalement c’était comme me refuser,
Un bonheur tout en rondeur, tout en douceur.
Te renier finalement c’était comme me renier.
Une évidence et la fuite en avant.
De quoi avais-je donc si peur ?
D’aimer, de me laisser glisser ?
De ne plus m’appartenir ?
Et au final, qu’ai-je obtenu ?
Un rictus à la place d’un sourire,
Des larmes qui font la pluie sur les matins chagrins ?
Qu’ai-je obtenu ?
Rien !
Rien, sinon la perte de mes sens.
Et mon corps reste sec, mon cœur muet.
J’ai perdu le goût d’aimer.
Le goût d’aimer,plus noble,divin sens qu’oublie parfois notre conscience,il ne se perd,il se retrouve par la volonté de l’espérance,quand un sourire ou un pardon nous accordons,le goût d’aimer nous rappelle à notre éternelle vérité.
Ravi de te retrouver Cécile,les commentaires deviennent rares,tellement d’amis blogueurs nous ont quittés ces derniers temps.
Très bonne journée à toi.
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