Une vague, un tsunami et toute la misère dans mon coeur.
Une larme, un souvenir pour que s’envole la noirceur.
Je rêve de toi, de ces instants partagés comme si je voulais m’en rapprocher.
Encore un peu, encore un peu…
Je me rappelle nos jeux, nos escapades, les gestes qui me touchaient.
Encore un peu, encore un peu.
On peut souffrir d’avoir voulu partir, tellement, tellement!
La passion brûle et le feu jamais ne s’éteint, vraiment, vraiment.
Le corps se souvient et comme le loup au fond du bois, il appelle, désespéremment.
L’âme soupire, perdue dans un présent qu’elle juge maintenant hors de son temps.
Les secondes pèsent si lourd…
- »Attends, laisse-moi t’expliquer. »
-Tu étais le sucre dans mon café, l’air que je respirais.
Tu me surprenais, tu m’adorais et cela transpirait.
Tu ne savais pas mentir et je me régalais.
Je te buvais tout entier, toi seul me désaltérais.
Dès que tu t’approchais, je fondais, incapable de te résister.
Et sur ta peau, constamment je glissais.
D’ailleurs, je n’ai jamais chercher à résister.
C’était si grand, si fort…charnel, passionnel, démentiel…
On ne peut pas comprendre si on ne l’a pas vécu.
Un tel Amour est destructeur, cela vous ronge à l’intérieur.
Et moi, j’ai pris peur.
Peur de ce qui n’allait pas, de ce qui me manquait,
Car dans cette passion là, je m’oubliais.
Quand je ferme les yeux, je nous revois.
Je pourrais même sentir ton souffle dans mon cou.
Je cherche tes lèvres mais je me heurte au vide sidéral.
Alors je tombe dans un abîme sans fond.
Mes os se brisent et mon cœur se craquelle.
Je vais avoir besoin de force.
Je me noierai dans ta musique, en boucle j’écouterai le son de ta voix.
Si seulement tu pouvais imaginer l’espace d’un instant combien tu me manques…
Je ne savais pas que je serais à 10 sur l’échelle de la douleur.
Allez, mes yeux , pleurent….
Tu as choisi et c’est fini.