Archive | juin 2019

30 juin 2019 1 Commentaire

Abandon

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T’abandonner finalement c’était comme m’abandonner.

En finir avec le désir, l’envie, l’interdit.

Te refuser finalement c’était comme me refuser,

Un bonheur tout en rondeur, tout en douceur.

Te renier finalement c’était comme me renier.

Une évidence  et la fuite en avant.

De quoi avais-je donc si peur ?

D’aimer, de me laisser glisser ?

De ne plus m’appartenir ?

Et au final, qu’ai-je obtenu ?

Un rictus  à la place d’un sourire,

Des larmes qui font la pluie sur les matins chagrins ?

Qu’ai-je obtenu ?

Rien !

Rien, sinon la perte de mes sens.

Et mon corps reste sec, mon cœur muet.

J’ai perdu le goût d’aimer.

25 juin 2019 0 Commentaire

Les blogs, Facebook, insta ou autres formes de communication

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Bonjour,

Voilà, j’entends et je lis tous les travers de ces modes « modernes » de communication et pourtant ! Je continue de penser qu’ils peuvent être utiles à qui sait l’utiliser.

Je n’aurais jamais rencontré mon éditeur si je n’avais navigué ici. Je serais passée  à côté de gens formidables qui écrivent, commentent, ont des passions plein les poches.

J’ai pu constater que l’entraide existait également. Face  à la maladie, à la solitude, à la détresse…

Il y a parfois des abus, c’est un fait avéré mais l’être humain ne peut s’empêcher de salir parfois le merveilleux. Ce qui le sauve ? Il est perfectible ! Encore faut-il qu’il le veuille.

Certains se sont révélés ici. Ils se sont mis  à écrire alors qu’ils n’osaient pas. Ils se sont nourris des avis pour progresser et enfin oser ! 

La méchanceté transparaît parfois au travers de certains retours mais qu’importe. Il faut passer outre et se dire que chacun a la liberté de penser comme bon lui semble.

Pour ce qui est du harcèlement, un seul conseil. Si l’on ne veut pas en pâtir, il faut se garder d’écrire des choses trop personnelles. 

On a poussé certains au suicide. C’est un drame et encore le mot reste faible.

Quand on utilise ces outils comme il se doit, l’ouvrage est merveilleux. Il y a ici des gens qui ont vraiment du talent. Photo, poème, cuisine, livres, cinéma, peinture…..

Voilà, c’était la petite pensée du jour.

Lecteur qui passez ici, bonsoir.

 

18 juin 2019 1 Commentaire

Sur mon tableau

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Je n’ai plus l’étincelle et la page blanche devant moi s’esclaffe.

Elle m’avait pourtant prévenue que parfois les mots  n’ont plus d’encre,

Et que dangereusement  les idées se bousculent, faisant place au silence.

Pour écrire, il faut du réconfort mais je me noie dans une activité intense,

Plus le temps de m’évader, d’échapper à ce monde sans pitié.

Le quotidien tue  à petit feu la rêveuse qui doucement s’ensommeille.

 Mes bulles d’oxygène ont perdu le saint Graal alors je repars à la conquête,

Des mots, des maux, jusqu’à plus soif.

J’ai besoin d’eux pour me sentir vivante.

Il me faut raconter, imaginer, dévoiler, tenir en haleine,

Faire appel ou non à ma mémoire, chercher l’extraordinaire,

Dans une période bien ordinaire…

Le monde ne va pas bien.

Avec des mots, on corrige, on efface, on recommence,

Jusqu’à ce que l’on décide de lever le voile.

On accroche du bonheur, de l’espoir à toutes nos histoires,

Et cela fait du bien.

A vous, à moi….

A tous ceux qui s’arrêteront ici pour voir.

 

 

7 juin 2019 1 Commentaire

sans toi

Une vague, un tsunami et toute la misère dans mon coeur.

Une larme, un souvenir pour que s’envole la noirceur.

Je rêve de toi, de ces instants partagés comme si je voulais m’en rapprocher.

Encore un peu, encore un peu…

Je me rappelle nos jeux,  nos escapades, les gestes qui me touchaient.

Encore un peu, encore un peu.

On peut souffrir d’avoir voulu partir, tellement, tellement!

La passion brûle et le feu jamais ne s’éteint, vraiment, vraiment.

Le corps se souvient et comme le loup au fond du bois, il appelle, désespéremment.

L’âme soupire, perdue dans un présent qu’elle juge maintenant hors de son temps.

Les secondes pèsent si lourd…

- »Attends, laisse-moi t’expliquer. »

-Tu étais le sucre dans mon café, l’air que je respirais.

Tu me surprenais, tu m’adorais et cela transpirait.

Tu ne savais pas mentir et je me régalais.

Je te buvais tout entier, toi seul me désaltérais.

Dès que tu t’approchais, je fondais, incapable de te résister.

Et sur ta peau, constamment je glissais.

D’ailleurs, je n’ai jamais chercher  à résister.

C’était si grand, si fort…charnel, passionnel, démentiel…

On ne peut pas comprendre si on ne l’a pas vécu.

Un tel Amour est destructeur, cela vous ronge  à l’intérieur.

Et moi, j’ai pris peur.

Peur de ce qui n’allait pas, de ce qui me manquait,

Car dans cette passion là, je m’oubliais.

Quand je ferme les yeux, je nous revois.

Je pourrais même sentir ton souffle dans mon cou.

Je cherche tes lèvres mais je me heurte au vide sidéral.

Alors je tombe dans un abîme sans fond.

Mes os se brisent et mon cœur  se craquelle.

Je vais avoir besoin de force.

Je me noierai dans ta musique, en boucle j’écouterai le son de ta voix.

Si seulement tu pouvais imaginer l’espace d’un instant combien tu me manques…

Je ne savais pas que je serais à 10 sur l’échelle de la douleur.

Allez, mes yeux , pleurent….

 Tu as choisi et c’est fini.

 

 

 

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