CHOCOLAT- allociné
SYNOPSIS ET DÉTAILS
Du cirque au théâtre, de l’anonymat à la gloire, l’incroyable destin du clown Chocolat, premier artiste noir de la scène française. Le duo inédit qu’il forme avec Footit, va rencontrer un immense succès populaire dans le Paris de la Belle époque avant que la célébrité, l’argent facile, le jeu et les discriminations n’usent leur amitié et la carrière de Chocolat. Le film retrace l’histoire de cet artiste hors du commun.
Roschdy Zem n’en est pas à son coup d’essai de réalisateur, puisqu’il a déjà signé trois films : Mauvaise foi,Omar m’a tuer et Bodybuilder. Trois longs métrages ayant pour point commun de parler du racisme sous diverses formes.
Les séquences les plus compliquées à tourner n’étaient pas les scènes de violence mais celles où le décor n’existait pas encore et celles des numéros de cirques.
Omar Sy voit Chocolat comme :
« Un grand enfant qui a besoin de légèreté. Naître fils d’esclave, et l’avoir été doit être lourd à porter. Sans être esclave, on n’a pas toujours le sentiment d’être libre. Alors quand c’est factuel comme ce fut le cas pour Chocolat, je me demande comment on peut grandir, s’épanouir. Il y est pourtant parvenu. C’est le signe d’une grande force. Il a trouvé la liberté dans le jeu, le rire, le plaisir. A côté de ça, il devait se faire une place. Une fois au sommet, il a dû se demander si c’était la bonne. Les moments de gloire ont dû être les plus pénibles à vivre pour lui. J’imagine une vie en forme de montagnes russes : des moments extraordinaires, suivis d’épisodes de solitude. Selon moi, s’il a fini par se retrouver à la rue, c’est peut-être aussi parce qu’inconsciemment, il l’a un peu voulu. »
Quelques libertés…
Le film n’est pas un biopic mais une fiction inspirée du livre de Gérard Noiriel sur la vie de Chocolat. Nicolas Altmayer explique : « Gérard Noiriel ne voyait pas d’inconvénients à ce qu’on prenne quelques libertés avec la réalité historique. L’important était qu’on ne trahisse pas l’esprit, et que les évènements restent vraisemblables. Pour ce qui concerne le contexte historique, nous avons fait appel à des documentalistes, et Cyril Gély s’est attaché à être conforme à la réalité de l’époque. »
J’ai passé un très bon moment. Omar illumine l’écran; ce type a un charisme de dingue ! On se laisse porter sachant que l’histoire ne se finira pas bien. J’ai beaucoup apprécié les décors et les costumes.
James Thiérrée dans le Rôle de Footit est tout à fait juste, entre mauvaise foi et réalité toute crue.
Frédéric Pierrot, dans le rôle d’un directeur de cirque nous dépeint tout à fait la problématique des petits cirques et de la dureté du métier. Sa femme, Noémie Lvovsky est méchante à souhait.
Bref, vous n’avez aucune raison de ne pas y aller….allez, on se bouge ! Les héros ne sont pas toujours ceux que l’on croit ! ok, il n’a pas un super costume, ni des « supers pouvoirs »…mais il fait rire et touche la partie la plus sensible de notre anatomie…..le coeur ! et demain…ça tombe bien, c’est la st V….. (mais cela n’a rien à voir avec le film….)