La maison
Ma maison est le refuge de mon âme.
Je vais la laisser partir, c’est là le drame.
Ce cocon, berceau de mon existence passée,
Dans quelques mois, dans quelques jours il va s’envoler.
Mes souvenirs heureusement dans ma mémoire,
Resurgiront tels des instants de gloire.
Je me rappellerai les batailles dans l’herbe, toute ébouriffée.
Les étés caniculaires dans cette piscine à l’eau toujours glacée.
Les poursuites de mon chien sous le grand sapin,
A qui volerait le plus de pommes de pin.
Je me remémorerai les enfants sur le grand toboggan,
Leurs amis , les jeux sans fin et leurs coups de brigands.
Les bains de soleil, seule sur la terrasse, les yeux levés vers le ciel,
Cherchant des étoiles invisibles placebo de ces maux plein de fiel.
Je pourrais écrire un roman mais cela serait peine perdue,
Les souvenirs se ramassent à la pelle au jardin des pensées émues.