25 janvier 2015 0 Commentaire

Amanda, d’ici ou d’ailleurs.

les-corps-dhommes-et-de-femmes-metamorphoses-en-13-paysages-desertiques1

Amanda ne respire plus, le ciel est entré dans ses yeux,

Mais, il arbore une couleur qui n’a plus rien de bleu.

Le temps semble suspendu sur cette scène que l’on grime.

Le rouge  à lèvres disloqué n’a plus rien de légitime.

Des mains suppliantes et un corps distendu qui pleure,

Toutes  armes dehors,  des larmes qui dedans demeurent.

 

Amanda a cessé de lutter, l’affrontement était inégal.

Dès  l’aube, le soleil apportait  le vide abyssal,

D’un Amour incompris qui venait de s’évanouir.

Avoir alors irrémédiablement envie de fuir et de se flétrir.

Le renoncement est plus difficile qu’on ne  le croit,

La chute brise les os d’un souvenir pas si lointain,

Des sentiments au goût de d’inachevé, et puis plus rien…

 

Amanda repose là où les étoiles viendront la cueillir,

Délaissant la poussière, préférant la lumière, elle a oui dire,

Que de là-haut tout était plus beau.

Alors en dedans, fera-t’il  enfin  chaud ?

D’oxygène n’aura plus besoin, de paraître encore moins.

Elle rejoindra l’immensité  sur le fil d’un rasoir éteint.

 

Amanda n’aura plus jamais peur de son coeur chamailleur.

Elle hurlera à perdre la voix, sa souffrance aux anges moqueurs,

Et le ciel retrouvera un semblant d’azur tendrement bleuté,

Des lendemains enchanteurs  inespérés.

Le miroir n’est que l’autre côté de soi-même,

Il n’y a pas de face cachée, encore moins d’anathème.

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Haiyang |
lescontesdethalia |
Kittykitkat |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | les meilleures sélections d...
| Quejelaime
| Serge1885