Archive | 12 janvier 2015

12 janvier 2015 0 Commentaire

Les Yeux jaunes des crocodiles

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Date de sortie 9 avril 2014 (2h2min)
Réalisé par Cécile Telerman
Avec Julie DepardieuEmmanuelle BéartPatrick Bruel plus
Genre Comédie dramatique
Nationalité Français
Presse   2,8 16 critiques
Spectateurs
  3,7 pour 1 540 notes dont 297 critiques

Synopsis et détails

Deux sœurs que tout oppose. Joséphine, historienne spécialisée dans le XIIème siècle, confrontée aux difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant une vie de parisienne aisée et futile. Un soir, lors d’un dîner mondain, Iris se vante d’écrire un roman. Prise dans son mensonge, elle persuade sa sœur, abandonnée par son mari et couverte de dettes, d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent. Le succès du livre va changer à jamais leur relation et transformer radicalement leurs vies.

 

Les Yeux jaunes des crocodiles est une adaptation du best-seller éponyme de Katherine Pancol, paru en 2006 chez Albin Michel et vendu à plus d’un million d’exemplaires. C’est le premier roman de l’écrivaine française qui bénéficie d’une adaptation sur grand écran. En 2006, le livre a remporté le prix Maison de la Presse, et a été traduit dans de nombreuses langues dont le russe, le chinois, l’ukrainien, ou encore l’italien.

Jacques Weber a remplacé au pied levé l’acteur Gérard Depardieu. Alors parti en Russie pour y demander sa nationalité, ce dernier aurait refusé de revenir tourner sur le sol français.

Les Yeux jaunes des crocodiles est le troisième long-métrage de la réalisatrice belge Cécile Telerman, après les comédies Tout pour plaire (2004) et Quelque chose à te dire (2008). Et une fois de plus, la cinéaste s’attèle au sujet complexe de la famille, et plus précisément à la trajectoire de deux sœurs. Elle révèle qu’après la lecture du roman deKatherine Pancol, elle a été touchée par cette histoire à « l’univers édulcoré, bourgeois, qui recèle en lui une grande cruauté. J’ai trouvé que les rapports entre les personnages étaient très très violents. »

C’est à l’occasion de ce quatrième film que la réalisatrice Cécile Telerman a eu l’opportunité de vadrouiller avec sa caméra en Afrique du Sud, pour y filmer notamment un élevage de crocodiles. Tourné du 21 mars au 13 septembre 2013, le film regorge de plans filmés en extérieur : des paysages normands de Trouville aux montagnes de Courchevel en passant par les plages de Biscarosse.

Le producteur Manuel Munz ne s’est pas contenté d’acheter uniquement les droits d’adaptation des Yeux jaunes des crocodiles, mais s’est également procuré ceux des deux autres volets de la trilogie écrite par Katherine Pancol :  »La Valse lente des tortues » et « Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi ». Reste à savoir si les intrigues familiales de la romancière gagneront de nouveau les salles obscures.

 

La critique n’avait pas été tendre avec ce film et bien moi qui ai lu les 3 tomes de Catherine Pancol, je n’ai pas été choquée, j’ai même apprécié. Une histoire de famille comme il en existe bien d’autres… mais, un univers bien particulier, centré sur ces 2 soeurs, si différentes… Une mère détestable, un père parti trop tôt…et voilà cle départ de votre chemin de vie… il faut faire avec.  Certains s’en sortent mieux que d’autres, entre mensonge et vérité ! De bons acteurs, même si Bruel fait du Bruel…(désolée les filles). J’aime beaucoup J. Depardieu, quelque soit le film, elle a des étoiles dans les yeux. J’attends donc forcément beaucoup des 2 suivants…

J’ai passé un bon moment. Un film tendre.  à voir.

12 janvier 2015 0 Commentaire

LES POINGS CONTRE LES MURS

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Date de sortie 4 juin 2014 (1h45min)
Réalisé par David Mackenzie
Avec Jack O’ConnellRupert FriendBen Mendelsohn plus
Genre Drame
Nationalité Britannique
Presse   3,8 17 critiques
Spectateurs
  4,0 pour 1 398 notes dont 197 critiques

Synopsis et détails

Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement

 Eric est un jeune délinquant violent prématurément jeté dans le monde sinistre d’une prison pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affirmer face aux surveillants et aux autres détenus, il doit également se mesurer à son propre père, Nev, un homme qui a passé la majeure partie de sa vie derrière les barreaux. Eric, avec d’autres prisonniers, apprend à vaincre sa rage et découvre de nouvelles règles de survie, mais certaines forces sont à l’œuvre et menacent de le détruire..

Pour ce huis-clos carcéral, l’équipe du film a tourné dans une vraie prison :  celle de Crumlin Road à Belfast en Irlande du Nord, qui a fermé ses portes en 1996.

« Starred up » est le titre original des Poings contre les murs et désigne en anglais l’action de transférer une personne mineure dans un centre de détention pour adultes en raison de son degré élevé de violence.

Si la représentation carcérale a été remise au goût du jour avec les récents succès de Prison Break et d’Un prophète, le film de prison est un genre spécifique très ancien, prenant son origine dans les années 1930 avec des titres incontournables comme The Big House (1930), Je suis un évadé (1932), Le Code criminel (1932) ou encore Le Révolté (1937).

Dans les années 1940 jusqu’aux années 1970, les films de prison obéissent ainsi aux mêmes constantes, puisqu’il est souvent question d’un personnage qui va tenter de faire un « pied de nez » à la tyrannique institution pénitentiaire en cherchant à s’évader. Les exemples appuyant ce schéma sont nombreux : on peut citer Les Démons de la liberté(1947), Les Révoltés de la cellule 11 (1954), Le Trou (1960), Luke la main froide (1967) ou encore L’Evadé d’Alcatraz, etc.), tandis que les membres de l’administration pénitentiaire apparaissent souvent comme des êtres cruels, abjects et avides de pouvoir (Hume Cronyn dans Les Démons de la libertéEddie Albert dans Plein la gueule, etc.).

Les choses sont bien différentes dans les représentations carcérales les plus récentes, puisque les thématiques de l’évasion, de l’arbitraire des matons et du héros sûr de lui sont des constantes qui tendent à perdre de leur importance. Les films de prison des années 1990 et 2000, centrés sur des prisonniers en guerre permanente les uns avec les autres, en sont révélateurs (Sans rémissionLes Princes de la villeSlamUn Seul deviendra invincible,CarandiruFelonUn prophèteR, etc.) : pour le héros effectuant ses premiers pas dans l’institution, la priorité n’est plus de s’évader mais de parvenir à survivre dans un univers régit par la loi du plus fort.

Les Poings contre les murs appartient clairement à cette catégorie : fini les représentations stéréotypées de surveillants sadiques et de la joyeuse entraide entre détenus pour se « faire la malle ». Désormais, l’accent est mis sur la violence du milieu carcéral, et plus particulièrement sur les rapports de force entre détenus.

 

 

Un film effectivement violent mais tellement juste. Une atmosphère pesante,  on souffre vraiment. Un film à voir absolument. Toute cette violence qui éclate avant même qu’on la devine, un regard, un mot, un geste…et puis, parler, assister à des séances de groupe…et doucement revenir dans le monde réel, celui où les gens se parlent autrement qu’avec leurs poings, où le mot merci  à son importance….je pourrais vous parler de ce film des heures durant mais, sincèrement, regardez-le.

 

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