Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d’autant plus magique pour les deux anglais qu’on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l’idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et… une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l’emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle un producteur s’adonne à sa plus dangereuse passion : l’alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,… Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique… Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons…
Genèse du film
Le metteur en scène et scénariste
John Carney explique comment l’idée de New York Melody lui est parvenue :
« Je me suis intéressé à ce qui se passerait au sein d’un couple de musiciens si la carrière de l’un décollait et pas celle de l’autre. Le succès prend-il le pas sur l’intimité, la confiance et la loyauté ? Je voulais savoir où étaient ces passionnés qui parcouraient l’Irlande à la recherche du prochain U2 dans les années 90, et j’ai eu l’idée de confronter l’un de ces producteurs désabusés à une jeune artiste d’aujourd’hui, capable d’enregistrer et de mixer son album sur son ordinateur, pour voir ce qu’il en ressortirait. »
Le personnage de Gretta devait initialement être joué par
Scarlett Johansson. Elle a finalement refusé le rôle qui est revenu à
Keira Knightley (et c’est tant mieux, Keira est magnifique..)
C’est
John Carney lui-même qui a écrit la plupart des chansons du film. Son approche était de retranscrire en musique l’état émotionnel des personnages mais aussi les différents styles de musiques populaires d’aujourd’hui et de New York en particulier.
Le chef décorateur
Chad Keith a fait en sorte que la ville de New York soit un personnage à part entière dans le film. Les repérages ont été faits d’une manière peu commune, comme l’explique le producteur
Anthony Bregman : «
Il voulait que nous repérions aussi les décors avec nos oreilles : une première pour moi ! » En effet, le réalisateur
John Carney s’est attaché à ce que les décors aillent avec l’enjeu principal de New York Melody, à savoir l’enregistrement d’un album dans les rues new-yorkaises.
J’ai beaucoup aimé ce film. Pourtant, cela commence par un looser toute 1ere catégorie qui s’enfonce encore et encore..j’ai failli arrêté le film et puis… la magie opère. AU final cela m’a vraiment plu. Mettre de la musique sur chaque instant de notre vie revient à la « poétiser ». Tout est plus beau en musique. Oui, certains moments sont des perles et il faut tout faire pour ne voir que les perles et non le fil. Enregistrer les chansons dans différents quartiers de NY, trouver des gens qui vibrent pour la musique et qui ne veulent plus s’ennuyer dans leur quotidien…l’amitié aussi, le respect, savoir dire merci et tendre la main en retour à celui qui un jour vous a aidé….bref, un film à voir.