Archive | janvier 2015

25 janvier 2015 0 Commentaire

Jouer n’est pas tuer

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Jouer, forcer ses doigts à  monter encore et encore ce clavier comme d’autres des échelles.

Avoir mal aux poignets mais ne pas faiblir et jouer encore plus fort.

Transpirer de rage dans son corps mais ne jamais faiblir.

Touches blanches ou moires, à l’assaut jamais je ne flanche.

Quelques soient les notes, faire sortir de cet instruments des sons qui me parlent, comme un dialogue déchaîné entre deux personnes consentantes qui voudraient avoir le dernier mot.

à moi les quadruples croches, les sextolets et les appoggiatures.

Enfin tous ces ornements qui  en harmonie chantent la mélodie… J’use de la trille car je retrouve dans les demi-tons ce petit air slave que j’apprécie tant.

Je me concentre et je lutte contre l’écriture folle de Bach, de Liszt ou de Schubert.  Avec Mozart, l’air est enjoué mais n’enlève rien  à la complexité.

La musique est un sport qui demande de l’endurance et de la volonté aussi. Ingrat parfois quand d’un jour  à l’autre je trébuche là où hier encore je sautillais sans faillir.

Sans être virtuose, vouloir se faire plaisir avant tout. Chanter si le coeur nous en dit.  Créer et sur la partition écrire ces petits signes qui feront le morceau. Raturer encore et encore jusqu’à trouver la note juste. Travailler toujours plus pour finalement atteindre le plaisir. Celui de jouer juste et bien en place…même si la perfection n’existe pas, essayer de s’en approcher…rien qu’une fois.

25 janvier 2015 0 Commentaire

Amanda, d’ici ou d’ailleurs.

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Amanda ne respire plus, le ciel est entré dans ses yeux,

Mais, il arbore une couleur qui n’a plus rien de bleu.

Le temps semble suspendu sur cette scène que l’on grime.

Le rouge  à lèvres disloqué n’a plus rien de légitime.

Des mains suppliantes et un corps distendu qui pleure,

Toutes  armes dehors,  des larmes qui dedans demeurent.

 

Amanda a cessé de lutter, l’affrontement était inégal.

Dès  l’aube, le soleil apportait  le vide abyssal,

D’un Amour incompris qui venait de s’évanouir.

Avoir alors irrémédiablement envie de fuir et de se flétrir.

Le renoncement est plus difficile qu’on ne  le croit,

La chute brise les os d’un souvenir pas si lointain,

Des sentiments au goût de d’inachevé, et puis plus rien…

 

Amanda repose là où les étoiles viendront la cueillir,

Délaissant la poussière, préférant la lumière, elle a oui dire,

Que de là-haut tout était plus beau.

Alors en dedans, fera-t’il  enfin  chaud ?

D’oxygène n’aura plus besoin, de paraître encore moins.

Elle rejoindra l’immensité  sur le fil d’un rasoir éteint.

 

Amanda n’aura plus jamais peur de son coeur chamailleur.

Elle hurlera à perdre la voix, sa souffrance aux anges moqueurs,

Et le ciel retrouvera un semblant d’azur tendrement bleuté,

Des lendemains enchanteurs  inespérés.

Le miroir n’est que l’autre côté de soi-même,

Il n’y a pas de face cachée, encore moins d’anathème.

 

 

 

 

23 janvier 2015 1 Commentaire

Whiplash

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Date de sortie 24 décembre 2014 (1h47min)
Réalisé par Damien Chazelle
Avec Miles TellerJ.K. SimmonsPaul Reiser plus
Genre Drame , Musical
Nationalité Américain
Presse   4,1 30 critiques
Spectateurs   4,4 pour 2 719 notes dont 328 critiques

Synopsis et détails

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…

Damien Chazelle sait à quel point le métier de batteur est difficile. Il tenait à ce que chacun le comprenne et a ainsi voulu filmer chaque concert comme s’il était crucial, comme s’il n’y avait rien de plus important que l’excellence de la prestation. Il rajoute : « Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue. »

Whiplash a été tourné en seulement dix-neuf jours en Californie à Santa Clarita.

Bien que Miles Teller soit batteur depuis ses quinze ans, il a dû prendre des cours à raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, pour parfaire sa technique. Malgré cela, il n’a réalisé « que » 70% des prestations du film, le reste ayant été doublé par son professeur. Comme son personnage, la performance du jeune comédien lui a provoqué des saignements et nombreuses cloques…

Damien Chazelle a reçu le Grand Prix et le Prix du public à Deauville, et Whiplash le Grand Prix du jury et le Prix du public à Sundance.

Un film rapide, punchy et rythmé comme le jazz. A chaque instant on se demande comment vont finir ces musiciens que l’on pousse au maximum afin d’en faire des virtuoses. Un film très angoissant. On est partagé entre  le désir de bouger au rythme de la musique ou l’envie de retenir son souffle devant la volonté mêlée de souffrance  d’Andrew. Un film fait par des connaisseurs, c’est une évidence. je vous laisse découvrir ce petit chef d’oeuvre…. 2 acteurs principaux , magiques….

21 janvier 2015 1 Commentaire

Nous étions faits pour être heureux. Véronique Olmi

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Résumé :

Quand Suzanne vient dans la maison de Serge à Montmartre, il ne la remarque pas. Elle accorde le piano de son fils. Elle est mariée, lui aussi, et à 60 ans il a ce dont rêvent les hommes : un métier rentable, une jeune femme parfaite, deux beaux enfants. Pourquoi
soudain recherche-t-il Suzanne qui n’est ni jeune, ni belle, et apparemment ordinaire ?
Pourquoi va-t-il lui confier un secret d’enfance dont il n’a jamais parlé et qui a changé le cours de sa vie ? Pour évoquer la passion naissante, les vérités enfouies et coupables, l’auteur de Bord de mer, Le Premier amour et Cet été-là, décline avec subtilité, en musique douce, juste et fatale, ces moments clefs où les vies basculent et cherchent désespérément la note juste.
Que de sensibilité chez Véronique Olmi. Elle nous dresse ici des portraits de gens qui nous emportent. à chacun son secret, à chacun sa façon de l’appréhender.  Une histoire qui pourrait être la notre, une histoire simple et compliquée  à la fois. J’aime son style, entre poésie et vérité toute nue. beaucoup de pudeur. la description de leur premiers ébats est magnifique… Un e plume agréable….envoûtante   et puis la musique des mots.   à lire. j’avais déjà lu le premier Amour… que je vous conseille également.
20 janvier 2015 4 Commentaires

Babette

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Tu as quitté tes chaussures et pieds nus, tu as marché droit devant.

Tu leur as dit que tout cela n’était pas pour toi.

Ils ont bien ri et t’ont laissée passer devant,

Puis ils t’ont maudite car c’était la première fois,

Personne n’avait jamais osé leur tenir tête.

Aucun de ceux-là n’avait bravé leurs lois.

Et tu l’as fait, tu voulais sauver ton âme, Babette.

Tu as fait glisser ta robe sur tes hanches et tu as continué à avancer,

Tu étais nue, toute nue, de la tête aux pieds.

Ils  n’ont jamais compris et ne comprendront jamais.

Quand on est libre peu importe l’apparence.

C’est au dedans que tout se passe.

Il y a un déclic, puis un compte à rebours,

Et alors, plus rien ne peut te retenir.

Il t’a fallu du courage pour dire adieu à tout ce luxe,

Mais la cage était bien trop petite.

A l’instant même où tu as regardé au dehors,

Tu as compris que tout cela n’était que du vent.

Là, où ils accrochaient des sourires, il n’y avait que du mépris.

Tout était si intensément intentionnel, tout enrobé de miel…

Tu as fait un choix, celui d’être libre !

Libre d’agir, de penser, de parler, de rêver, d’aimer…

C’est un petit bonheur tout neuf qui est venu à toi,

Tu lui as pris la main et tu as crié :”c’est pour moi !”

Tu as claqué la porte et toute légère tu es partie.

 

Alors Babette, quand je doute, je pense à toi.

Je regarde autour de moi et les gens que je vois,

Sont mes copains, ma famille, mes amis…

Des gens que j’aime et qui m’aiment.

Et là Babette, je sais que je n’ai pas fait fausse route.

Même si tu as disparu, je marche à tes côtés.

C’est ma façon à moi de te dire que je ne t’ai jamais trahie.

Je ne pense pas te revoir un jour,

Tu as fait un trait sur le monde d’autrefois,

Mais, j’aime à penser que tu ne m’as pas oubliée.

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