Archive | 2014

8 novembre 2014 1 Commentaire

COncours Halloween, mon texte.

Dans le Comté de Carlow,

 

Avec acharnement, le 31 octobre revient, accompagné de la lune, toujours pleine pour effrayer  l’Irlandais accoudé à la table de la taverne Carlow Brewing…

Connor Jack, un personnage haut en couleur, très imbibé de boisson pur malt a du mal à garder les yeux ouverts. Il avale sans compter les verres de whisky, attendant  impatiemment les premières bouteilles qui sortiront de la distillerie des Walsh située dans le Comté de Carlow. Un endroit dont il peut être fier si l’on considère le nombre de châteaux, de jardins…de curiosités locales…

Connor regarde sa montre. Bientôt minuit. Il semble tout à coup effrayé. Il lève les yeux au ciel avant de s’écrouler ivre mort.

Il cauchemardera cette nuit encore et bougera dans son sommeil, se battant contre les monstres du passé. Les habitants ont l’habitude de ses frasques.

En effet, il y a quelques années Connor et ses amis erraient du côté de Brownshill. Là-bas se trouve le plus gros dolmen d’Europe. Connor, Shane et Ryan, comme  à leur habitude  se promenaient de ce côté. Ils aimaient les légendes parlant de ce portail funéraire et  jouaient  à se faire peur en permanence. Un soir, veille de la Toussaint, alors qu’ils n’avaient pas prêté attention  à l’heure, les trois garçons connurent l’épopée la plus effrayante de toute leur vie. Ils buvaient en cachette, comme tout irlandais qui se respecte, et à la nuit tombée avaient fait un feu près des blocs de granit. Ils étaient comme hypnotisés par le vacillement des flammes. Petit à petit, leurs corps se firent légers. Ils se levèrent, et se dirigèrent vers les énormes pierres. Quand ils les touchèrent, ils se sentirent emportés par une spirale infernale… .Combien de temps dura le voyage ?  Ils comprirent qu’ils étaient arrivés quand ils eurent l’impression d’atterrir violemment sur un sol aussi dur que le marbre. Ils se frottèrent les yeux, les fesses aussi,  une première fois, puis une seconde…Où étaient-ils ? Ils ne reconnaissaient pas l’endroit.

-Allons voir à quoi cela ressemble vu de l’extérieur, suggéra Shane

-Excellente idée murmura Ryan, mort de peur.

Ils ouvrirent la lourde porte d’entrée et se retrouvèrent dans un parc aux arbres immenses qui, penchés semblaient les menacer.

-On ne panique surtout pas, réussit  à articuler Connor. Il y a sûrement une explication au fait que nous nous retrouvions à des dizaines de kilomètres de chez nous sans avoir fait un pas…Les amis,  je pense que nous nous trouvons actuellement au château de Huntington. Un rêve éveillé… Retournons  à l’intérieur, il y a peut-être quelqu’un qui pourra nous éclairer.

Connor finit  à peine sa phrase qu’un feu se déclencha face  à eux dans le parc du jardin, les forçant à revenir  dans la demeure. Y seraient-ils en sécurité ?

-Vous avez vu ça ? cria affolé Ryan. Un feu venant de nulle part ? C’est fou !

-Ce qui m’étonne davantage reprit calmement Connor, c’est que le château n’est pas exactement comme il le devrait ! Pas de tour d’observation, de murs d’enceinte…Allez, courage, on visite.

Nos trois adolescents entrèrent dans chaque pièce et ce qu’ils virent était incroyable et terrifiant  à la fois ! Une impression étrange d’être revenus au XIII em siècle. Le mobilier, l’état des lieux…les tapisseries.

-Non, c’est impossible ! Où sont les interrupteurs ? Je ne vois que des bougies. N’y a-t-il donc personne ici ? paniqua Ryan.

-Je suis en train de rêver, je suis en train de rêver, je suis en…

-Silence Shane, je vais trouver la raison de notre présence ici.

Connor était le plus aguerri des trois. Il entreprit de monter le grand escalier central en direction des chambres pensait-il.

Quand il entra dans la première chambre, il ne vit rien. Le lit n’étai t pas défait. Et aucun objet n’attira son attention. En mettant un pied dans la seconde, il frissonna. Une impression de courant d’air qui le traversait lui donna la chair de poule. Il lui sembla qu’on l’observait.

Tout  à coup, une voix chuchota à son oreille.

-Je suis là et tu ne me vois pas.

Connor se retourna, encore et encore jusqu’à s’étourdir…

Personne.

-Montrez-vous espèce de lâche !

-Je ne suis pas un lâche, je suis le fantôme de ces lieux.

-Les fantômes n’existent pas !

-Quel  jour sommes-nous ?

La voix était perfide et malfaisante. Cela ne  laisse présager  rien de bon.

Les jambes de Connor, eurent du mal  à le porter. Il connaissait l’histoire de son aïeul Stingy Jack et la légende que chacun racontait le jour d’Halloween. Il eut l’impression de se vider de son sang tant il était pâle.

Le fantôme se matérialisa alors. Il avait l’apparence d’un druide. Ses yeux révélaient sa colère. Ils étaient d’un noir couleur   jais, brillants et intenses.  Sa longue toge  n’était pas blanche mais rouge. Couleur  guerrière. Ses insignes sacerdotaux étaient de bronze, ce qui signifiait qu’il n’était pas haut gradé.  Connor espérait qu’il n’y en avait pas d’autres en ces lieux.

Une envie de vengeance régnait entre ces murs épais.

-Je ne suis pas responsable des agissements de mon ancêtre réussit  à articuler Connor qui reprit rapidement ses esprits.

-Responsable ou non, tu vas payer. Je me retrouve moi aussi coincé entre le monde des morts et celui des vivants sans aucun répit et c’est la faute de Jack O’Lantern, ton aïeul !

Connor décida qu’il n’en écouterait pas davantage et rejoignit au plus vite ses compagnons. Une bataille terrible s’engagea alors. Shane et Ryan voulaient comprendre mais Connor ne desserrait pas les dents.  Il dit seulement que le jour était mal choisit puisque c’était celui d’Halloween. Cela sembla les rassurer quelques instants. Ils considéraient cette fête comme une énorme farce. Mais, des objets d’ordinaire inanimés,  commencèrent  à se déplacer sous l’effet de cet esprit frappeur. Les armes accrochées au mur de la grande salle furent projetées dans leur direction. Le danger était réel.  Chaque instrument dégoulinait de sang comme pour rappeler aux trois garnements qu’ils avaient déjà servis et qu’ils n’étaient en rien des jouets.  Une masse d’arme, une épée, des flèches…De temps  à autres, apparaissaient telle une image subliminale,  le portrait d’un pendu, celui d’une tête coupée… des corps en décomposition.

Ryan espérait de tout son être qu’aucune araignée ne pointerait le bout de son nez. Shane avait plutôt la phobie des serpents…à peine avaient-ils pensé à cela que d’énormes bestioles firent leur entrée dans la grande salle. Ryan pleurait, Shane hurlait. Connor continuait à se persuader tout bas qu’il ne s’agissait là que de pures illusions.

–Il faut tenir jusqu’au petit matin dit-il avec assurance en basculant la lourde table derrière laquelle ils pourraient se protéger. Dès que le soleil apparaîtra, nous retrouverons notre quotidien, je vous le promets.

C’est  à ce moment là qu’une flèche transperça la cuisse de Ryan. Celui-ci hurla si fort  avant de s’évanouir que Shane crut que ses tympans allaient succomber.  Il en oublia les serpents qui, visqueux arrivaient en nombre tout autour d’eux. Cela faisait maintenant quelques heures que l’épouvante régnait en maîtresse dans  ce lieu maudit.

Il fallait réagir et vite. Ryan perdait énormément de sang.  Connor décida alors de rejoindre les jardins.

Le fantôme est  incapable de sortir de la bâtisse. C’est ce que racontent les légendes de fantômes essaya de se persuader l’enfant.  S’il déclenche des feux  à distance, nous irons nous réfugier dans la rivière.

Le druide comprit très vite le stratagème et se dirigea vers le couloir afin de leur bloquer l’accès vers l’extérieur.  Il savait que tout descendant  Jack était malin comme un singe.

Sur la table, de vieux navets, en quantité.  Les garçons les jetèrent sur le fantôme qui s’étant matérialisé demeurait visible. Il riait  à gorge déployée devant tant d’efforts inutiles.

Soudain, un cri de colère se fit entendre. Il venait de l’étage. Le druide cessa immédiatement de rire. Rendu inattentif l’espace d’un instant, Connor et Shane portant Ryan, purent ainsi atteindre la porte d’entrée. La voix continuait de gronder, toujours plus fort…on aurait dit le tonnerre.  Aucun d’eux n’avait envie de savoir d’où cela pouvait bien provenir. Ils étaient terrifiés.

Au beau milieu de la pelouse à six heures du matin, il faisait froid. Le jour n’allait pas tarder  à poindre. Les heures avaient défilé telles des secondes. Ils avaient  pourtant réussi à tenir durant près de 6 heures. Le fantôme ne pouvait les combattre directement alors, il procédait par ruse. Ils avaient évité les  projectiles, les départs de feu.  La folie ne s’était pas emparée d’eux quand  les corps mutilés et les  animaux en tout genre étaient apparus. Si ce fantôme à coup sûr n’était pas doté d’une  grande force il avait cependant magistralement réussi  à les  terroriser.  La voix qu’ils avaient entendue ensuite, avant de rejoindre les jardins,  appartenait très certainement  à un monstre d’un tout autre calibre et ils n’avaient absolument pas l’intention de le vérifier.

Un brouillard très épais venait maintenant de s’abattre avant même qu’ils aient eu le temps de sortir de cet état de stupeur. On n’y voyait plus rien. Les garçons se tinrent la main. Il n’était pas question de se perdre. La panique les gagna quand  ils se rendirent compte que Ryan ne respirait plus. Shane lança un regard plein de reproches à Connor. Celui-ci baissa les yeux.

Quelques minutes plus tard, sans comprendre pourquoi,  la brume se dispersa. Ils étaient revenus  à leur point de départ.  Ryan  était debout,  il n’y avait aucune trace de sa blessure.

Au grand étonnement de Connor, ses camarades semblaient être devenus amnésiques quant au souvenir de cette nuit mouvementée. Aucune question, pas de rancune.

-J’ai fait un rêve incroyable ! On a combattu des fantômes cette nuit et on a gagné  dit en riant Shane.

-J’ai fait un rêve semblable affirma Ryan. Mais, je l’ai oublié au réveil.

Connor restait silencieux. Lui  se souvenait de tout et savait que tout ce qui s’était passé avait été bien réel. Cette nuit, il avait failli perdre ses amis. Tout était de sa faute.  Etait-ce un avertissement ? Cela recommencerait-il chaque année ? Il y avait donc du vrai dans la légende de  Jack’O Lantern ?

Mais au fait, Amis lecteurs savez-vous qui est véritablement  Jack ? Aimeriez-vous  le savoir ? Réfléchissez bien avant de répondre.

Méfiez-vous des histoires…elles contiennent toujours un soupçon de vérité.

 

 

15 octobre 2014 9 Commentaires

Pause pour une durée indéterminée….

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8 octobre 2014 2 Commentaires

Elle l’adore

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Date de sortie 24 septembre 2014 (1h45min)
Réalisé par Jeanne Herry
Avec Sandrine KiberlainLaurent LafittePascal Demolon plus
Genre Comédie dramatique , Policier
Nationalité Français
Presse   3,7 29 critiques
Spectateurs
  3,8 pour 1 103 notes dont 257 critiques

Synopsis et détails

Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel estaussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu’une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.

La réalisatrice Jeanne Herry est la fille de l’actrice Miou-Miou et du chanteur Julien Clerc

Le titre initial était « Elle l’aime, elle l’adore » et faisait référence aux paroles d’une chanson de Michel Berger, « La groupie du pianiste ». France Gall avait refusé que ce titre soit utilisé (à noter que la chanteuse était en couple avecJulien Clerc, qui est par ailleurs le père de Jeanne Herry, la réalisatrice de Elle l’adore).

Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte partagent l’affiche pour la première fois avec Elle l’adore. Ravis de travailler enfin ensemble, ils furent cependant frustrés lors du tournage, puisqu’ils n’eurent que peu de scènes communes à jouer. Mais il faut toujours voir le bon côté des choses, comme le raconte la comédienne : « Nous nous sommes servis de ce sentiment pour construire tout ce que nos personnages font en l’absence de « l’autre ». Pour Muriel, les rendez-vous avec Vincent sont des moments rares qui comptent beaucoup. Elle devient une héroïne pour lui et la rareté de nos moments ensemble sur le plateau donnait du sens à tout cela… » 

 

Un très bon film… On distille les éléments. J’adore. Sandrine Kiberlain est comme toujours très juste et son personnage complexe est magnifique. Elle porte le film. Les rôles s’inversent, la star perd en puissance ce que gagne la fan du chanteur… Brillant !  et drôle.. ce qui ne gâte rien. Les enquêteurs sont tout  à fait crédibles. On mélange vie  publique, privée..boulot….un film longuement pensé, on sent que la réalisatrice  a pris le temps de laisser mûrir le sujet.

Allez-y vous passerez un bon moment.

1 octobre 2014 0 Commentaire

EXACTEMENT

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29 septembre 2014 1 Commentaire

Les sanglots longs.

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Il est des journées de toute beauté, mais elle sont rares.

Et des heures qui durent comme jamais, insoutenables.

Il est des mots qui soulagent le coeur et l’esprit, tel un doux nectar.

Et des maux qui tuent,  malmènent et transpercent, c’est abominable.

Dans ma folie j’avais oublié le doute et les erreurs,

Je voulais vivre mon Amour, égoïste et sans peur.

Mais le temps souvent rattrape les histoires incroyables,

Il met un verrou à la clepsydre qui goutte, c’est inexorable,

On croit que le monde nous appartient,

Et finalement, il n’en est rien.

A quoi bon se battre si comme Don Quichotte,

Au bout du chemin tout n’est que poudre de perlimpinpin.

Car à mon oreille, je l’entends déjà qui chuchote,

L’arrivée en gare, et du voyage la faim…

A moins que mon appétit ne s’épuise à écrire le mot fin.

 

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