à la porte de mon coeur
Vous qui venez de frapper, à la porte de mon cœur voulez entrer.
Mais il faut montrer patte blanche, et patience pour l’apprivoiser.
Mon palpitant n’est pas une machine qui irrigue le corps.
C’est une partie sensible de l’âme qui transpose des accords.
Il a ses humeurs, qui parfois vagabondent,
Et n’a pas toujours envie de bien vous répondre.
Il voyage entre plusieurs mondes, assoiffé d’amour.
Désire beaucoup , se refuse souvent, paré de ses plus beaux atours.
Par transparence, blanc ou noir, oscille parfois jusqu’au gris foncé,
Quand la tempête gronde et que l’orage approche, il peut crier.
De rage ou d’espoir, à chacun sa vérité.
Le cœur est un miroir, celui de mes yeux, qui pleurent quand vous le blessez.