Les amants terribles
J’avais besoin de ses bras, pour me retrouver, pour nous retrouver.
Mais, cet élan est resté comme vague échouée.
J’avais envie de le savourer au travers de ses mots,
Ils ont fui avec le vent, n’en reste que des maux.
Je sais maintenant la douleur de l’absence tout au fond de son coeur.
Je l’apprivoise doucement, évitant le pire et surtout la noirceur.
J’égrène en silence les larmes d’une clepsydre qui sèchent,
Qui s’accrochent aux parois comme d’autres à leurs flèches,
Que Cupidon, comme un fou décoche sans cesse.
Stop, assez de souffrance, trop de détresse,
Les amants terribles se font trop de mal.
De leurs Amours, aux entrailles abyssales,
Fleurera-t-il bon leur histoire amorale ?
Il est des passions fatales…