Archive | août 2014

31 août 2014 1 Commentaire

Les amants terribles

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J’avais besoin de ses bras, pour me retrouver, pour nous retrouver.

Mais, cet élan est resté comme vague échouée.

J’avais envie de le savourer au travers de ses mots,

Ils ont fui avec  le vent, n’en reste que des maux.

Je sais maintenant la douleur de l’absence tout au fond de son coeur.

Je l’apprivoise doucement, évitant le pire et surtout la noirceur.

J’égrène en silence les larmes  d’une clepsydre qui sèchent,

Qui s’accrochent  aux parois comme d’autres à leurs flèches,

Que Cupidon, comme un fou décoche sans cesse.

Stop, assez de souffrance, trop de détresse,

Les amants terribles se font trop de mal.

De leurs Amours, aux entrailles abyssales,

Fleurera-t-il bon leur histoire amorale ?

Il est des passions fatales…

 

 

 

28 août 2014 3 Commentaires

Retour…

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21 août 2014 3 Commentaires

Une corde

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La vie ne fait pas toujours de cadeaux.

Elle est corne d’abondance ou cage à oiseaux.

Connaître l’Amour un jour jusqu’à s’en étourdir,

Mais, le lendemain  s’engouffrer dans une solitude sans nom et défaillir.

Toucher les étoiles,  une à une, puis s’écraser à terre.

Chute vertigineuse,  impossible de deviner la profondeur du cratère.

De tous mes membres broyés, c’est le coeur qui a le plus mal.

Après avoir tout donné, il se retrouve au fond du chenal.

Il n’est plus,  ce cheval au galop qui défiait les marées,

Débordant d’oxygène, gonflé à bloc de sentiments chamarrés.

Il ressemble à ces blocs de charbon  consumés,

Des cendres qui s’envolent en fumée.

Alors, pourquoi suivre le chemin quand la montagne est sinistre ?

Donnez moi une corde et qu’on en finisse.

 

 

 

20 août 2014 1 Commentaire

Planète des singes : l’affrontement – (allociné)

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Date de sortie 30 juillet 2014 (2h11min)
Réalisé par Matt Reeves
Avec Andy SerkisJason ClarkeGary Oldman plus
Genre Science fiction , Action
Nationalité Américain
Presse   3,6 30 critiques
Spectateurs
  4,0 pour 6 333 notes dont 1 198 critiques

Synopsis et détails

 Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.

 

Suite logique

La Planète des singes : l’affrontement débute là où Les Origines s’était arrêté. À la fin du volet précédent, les singes se libéraient de leur captivité au moment où un virus mortel créé par les humains se répandait dans le monde. César, leader bienveillant des singes, a conduit les siens en sécurité à Muir Woods, non loin de San Francisco. Hors de cette enclave, une pandémie, la grippe simienne, a décimé la plus grande partie de l’espèce humaine. La civilisation a décliné peu à peu, et l’humanité a pratiquement disparu.

Tabernacle !

Le tournage a eu lieu, comme une partie du premier volet, au Canada, en Colombie-Britannique. C’est pour la diversité de ses sites, et notamment ses forêts, que le lieu fut choisi, ainsi que pour son isolement relatif : les scènes furent en effet tournées sur l’île de Vancouver et à Campbell River. Certaines séquences supplémentaires furent également filmées à la Nouvelle-Orléans.

Dernier né de la portée
La Planète des singes : l’affrontement fut produit lors des 50 ans de l’oeuvre originale, écrite par Pierre Boulle, à qui l’on doit également le roman Le Pont de la rivière Kwai. Depuis sa publication en 1963, le récit s’est vu adapté huit fois au cinéma (en comptant cette version-ci) et connut également deux séries télés et plusieurs BD. La première adaptation, La Planète des singes, est réalisée par Franklin J. Schaffner en 1968 et suit fidèlement l’histoire originale. Charlton Heston jouera aussi dans la suite du film, Le Secret de la Planète des singes (1970). Les trois films suivants sont des suites directes alors que la version de Tim Burton en 2001 est un reboot sans lien avec les premiers films. Enfin, La Planète des singes : les origines et le nouveau volet sont des prequels à l’oeuvre d’origine.

Singes handicapés

Judy Greer et Toby Kebbell durent apprendre, avant de pouvoir incarner leur personnage simiesque, à se déplacer et à se comporter physiquement comme des chimpanzés, de façon à rendre leur alter-ego numérique ultra réaliste à l’écran. Ils furent personnellement coachés pendant plusieurs semaines et utilisèrent notamment des béquilles, pour simuler la longueur de leurs bras dont ils devaient se servir différemment, surtout pour marcher. Greer considérait qu’elle devait se mouvoir instinctivement, et ne pas trop réfléchir à son jeu d’actrice pour entrer au mieux dans la peau du personnage, encore plus intuitif que réfléchi.

 

Dispositif spécial

Les « singes » étant incarnés par de véritables acteurs grâce à la technologie de capture de mouvement, un dispositif important a été mis en place pour suivre les déplacements des comédiens. 35 personnes étaient affectées dans chaque équipe, une cinquantaine de caméras mo-cap et huit caméras témoins tournaient constamment pour filmer tout ce qui touchait aux personnages-singes. Pour Joe Letteri, superviseur senior des effets visuels, « cette technologie de pointe ne doit jamais primer sur l’histoire et le jeu des acteurs, mais au contraire se mettre à leur service. Pouvoir filmer la performance capture sur site et travailler avec tous les autres acteurs permet d’obtenir une interprétation plus cohérente. »
Je me suis laissée portée par le film. L’apparence des primates m’a beaucoup impressionnée. Quel réalisme !
 J’ai moins aimé le côté « gentil » : on nous montre un accouchement, des caresses entres singes…trop humanisé  à mon goût.
Et pourquoi faire parler les singes par moment exactement comme un humain, langage soutenu  et  parfois  en « singe pas tuer singe »…grande question !
Un film efficace. 
à voir.
19 août 2014 1 Commentaire

Entre nous

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Une vitrine qui nous fait de l’œil, un après-midi quelque peu frisquet.

Main dans la main, le sourire aux  lèvres, nous entrons.

J’ai remarqué ce rictus coquin et ton regard fripon.

C’est la caverne d’Ali-Baba, je ne sais lequel choisir, il faudra essayer.

Fines bretelles, et balconnets, de quoi mettre en valeur ce qui te plait.

Tu décroches subtilement ceux qui te plaisent et me les tends,

Puis, osé tu fais escale dans ma cabine et la vendeuse se détourne.

Je me déshabille lentement, tu me dégrafes, j’aimerais un peu de vent,

Il fait chaud tout à coup, tes mains s’égarent, tu me contournes.

Je frissonne et tu murmures : »enlève le bas Chérie ».

Timide, je m’exécute, mes joues rosissent mais je te suis.

Ce tout petit bout de tissu me couvre  à peine,

Mais, c’est ainsi que tu les aimes.

Tu m’observes, chaque parcelle de mon corps se sent outrageusement défiée.

Mais, excitée, je devine déjà où cet essayage m’emmène.

L’hôtel d’en face nous ouvre ses draps et tu as déjà réservé.

Je le vois au fond de tes yeux, cet achat t’a mis en appétit,

J’avoue avoir un petit creux, moi aussi…

 

 

 

 

 

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