Archive | juin 2014

27 juin 2014 0 Commentaire

Sentiments sales

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De ta bouche sortent des mots que je ne voudrais pas entendre.

Je suis restée fleur bleue et aime les mots tendres.

De tes mains, des caresses, qui sont ma faiblesse.

Aujourd’hui je les sais indélicatesses.

Ton corps à l’assaut du mien, toujours au grand galop,

A ralenti le pas, decrescendo, diminuendo, mal à propos.

La souffrance est dans ma peau mais je retiens mes cris.

Je suis devenue sèche même mes larmes m’ont fui.

 

 

25 juin 2014 4 Commentaires

Et tu dis,

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Et tu dis que les mots c’est comme la pluie,

Qu’ils tombent bruyamment sur le sol et qu’on les oublie.

Mais mon coeur qui n’a rien compris garde tous les maux en lui.

Ma tête me fait mal, mon âme déménage, il fait tout gris.

 

Et tu dis que les actes valent tous les discours des rois,

Mais que dire de ces actions qui fâchent et  me détruisent MOI ?

Il est un temps pour chaque chose, semer , pousser, récolter.

La rose a pris son temps avant que d’éclore et de  se faner.

 

Et tu dis que la passion ne l’emporte pas toujours sur la raison.

Tu parles en égoïste  au sein de cette maison.

Les sentiments sont volages et pour les retenir,

Il faut porter aux nues l’envie et le désir.

 

Et je dis moi, que l’Amour n’est pas éternel,

Car la vie tourne comme le carrousel.

L’usure se colle aux parois  de mon  bonheur.

Elle gangrène des morceaux de mon coeur.

 

 

 

 

 

25 juin 2014 4 Commentaires

Un ange, mon Ange.

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Je me suis brisée les ailes, on me les a trop fragilisées.

J’ai entendu un grand crac,  et puis plus rien, suis retombée sur le sol.

Une jolie note sur la portée mais un terrain bien difficile en vérité.

J’ai tout d’abord essayer de tenir debout, c’était tout un symbole.

Je voulais rester en vie et me mélanger à vous qui m’entouriez.

Mais vos regards me jetaient des pierres, du haut de vos terribles caractères.

Je me tenais aux barreaux de cette prison nouvelle qui  devant moi se dressait.

Je voyais déjà le futur de mon existence et  toute sa misère.

Pourtant, un homme m’a tendu la main et moi curieuse je l’ai acceptée.

Il est depuis mon fil conducteur, la rosée de mes matins chagrins.

Mais aussi ma tendresse, mes désirs more and more,   tout au long du chemin.

Les ailes, hélas ne repoussent jamais,

Pourtant les anges sur terre ont leurs pieds bien ancrés.

20 juin 2014 4 Commentaires

Faiblesse

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La pluie claque sur mes talons,

Achille ne vois-tu rien venir ?

Le vent, le froid auront-ils raison de moi ?

Et je cherche le chemin dans la nuit  à tâtons,

Les bruits alentours me faisant frémir,

Je suis aux abois.

 

Il n’y a plus de lumière  en mon âme,

Seules des larmes en souffrance,

Cherchent une issue peu probable.

La mort serait trop douce pour éteindre la flamme,

Qui tout au fond de moi danse,

Sur  un leitmotiv désagréable.

 

Et je hais les ruisseaux qui m’ont mené à toi,

Les petits cailloux blancs et les ornières,

Le chant des sirènes qui n’en n’ était pas.

Plus encore le goût du miel que tu déversas en moi,

Ce n’était pas des manières  mais j’avais des œillères,

Qui m’ont fait perdre la foi.

 

La pluie claque sur mes talons,

Achille ne vois-tu rien venir ?

Ma valise faite je pars vers d’autres horizons,

Ce ne sera jamais pire.

 

19 juin 2014 1 Commentaire

Échec et mat

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Vous viendrez pleurer sur mon épitaphe,

Parce que vous l’avez promis un soir où vous étiez paf.

Qui vous dit que le monde tournera sans moi avant vous ?

Rien n’est écrit et je crie aux étoiles que vous êtes fou,

De penser que je suis bien moins que l’être que vous êtes,

à ce petit jeu, un véritable démon vous faites.

Je m’accrocherai aux punaises de votre mappemonde,

Tourneront dans le vide vos pensées immondes,

Je retiendrai les aiguilles de votre pendule,

Afin de mieux vous tourner en ridicule.

Ce sera chose aisée puisque dans le feu de mes pensées,

Vous êtes en train de brûler au centre du foyer.

Je resterai forte et jamais ne plierai sous vos tourments,

Vos exigences s’envoleront avec le vent,

Je planterai le drapeau de la victoire,

Sur le pic de mon coeur  en votre mémoire.

Je vous oublierai tout simplement,

En soufflant sur la page de votre triste roman.

 

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