Archive | août 2013
Poème, adressé à une fleur
Dans l’enfer du « Je », nous nous côtoyons et nous insupportons.
Je ne sais plus qui de toi ou de moi a toute sa raison.
Dans l’enfer du jeu, nous nous affrontons, nous bataillons.
Je ne sais pas si vainqueur il y aura, de tout façon.
Où est passé le jardin d’Eden, dans ce labyrinthe de la vie?
Existe-t’il encore le paradis?
Sur cette terre, je doute et je rugis.
Toi, tu hausses les épaules, comme toujours tu fuis.
Dans l’enfer du « je », tous les jours tombe la pluie.
Donne-moi le soleil, le sud en plein midi.
J’ai besoin de chaleur,
Mon « Toi », troque ma douleur contre une fleur.
Dialogue entre Elles….
- »Je le vois dans mes rêves, toujours à l’écoute,
Mon chevalier blanc, que rien ne déroute.
Je ne le connais pas, mais un jour, il viendra à moi.
Je sais qu’il existe, qu’un jour il sortira du bois. »
- »Petite, les rêves sont toujours trop grands,
Et, ils ne se réalisent pas souvent.
Je l’ai attendu longtemps mon Prince charmant,
Mais, il n’avait pas le coeur assez franc. »
- »Mamie, je saurai prendre le temps,
Je sais que je le reconnaîtrai entre cent,
Il sera le seul à me parler avec les yeux,
C’est comme cela que l’on se comprend le mieux.
Les paroles ne sont qu’une suite de mots,
Que l’on peut aligner seulement pour faire beau. »
- »Les corps aussi savent se dire qu’ils s’aiment.
Leurs gestes font les plus beaux poèmes.
Garde ton optimisme et tes rêves au présent.
La vie fait des crocs en jambes si souvent. »
Imagination
La demoiselle est assise sur un banc, elle attend.
Je croise son regard, il semble absent.
Alors, sur le trottoir d’en face, je reste un instant.
Il me plait de l’imaginer à présent.
Qui est-elle? Qu’attend-elle?
Il est des mystères qui interpellent.
La demoiselle regarde sa montre,
Il est en retard pour leur première rencontre.
Mais, elle reste là le coeur débordant d’espoir.
Il ne s’agissait pas d’un rendez-vous d’un soir.
Où est-il? Que fait-il?
Il est pourtant des questions inutiles.
Car, si le coeur de la demoiselle a des ailes,
Celui du damoiseau est bien lourdaud.
Il n’a pas de temps pour les amourettes,
Son intégrité n’effeuille pas les pâquerettes.
Il brise les espérances des jeunes filles en détresse,
Seule, Madame Liberté est sa maîtresse.
Mais la demoiselle assise sur un banc a maintenant le sourire franc.
Je croise son regard, il brûle d’un feu ardent.
Sur le trottoir d’en face, je le vois, lui, à l’ instant.
Il me plait de les imaginer à présent.
Heureux, jusqu’au prochain printemps.
Je passe mon chemin, de peur d’être indiscrète,
Il est des histoires qui doivent rester secrètes…
Au jour le jour.
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Et, tombe la pluie, derriere les carreaux, il fait tout gris.
Alors, je ferme les rideaux, je soupire mais jamais ne crie.
Le ciel annonce la couleur d’un nouveau départ,
Je ne puis m’y résoudre, je n’aime pas le noir.
C’est pourtant le cycle de la vie, infernal mais banal,
Qui sur nos jours décide au final,
Du bien, du beau, du mauvais comme du mal.
Il est des absences qui se prolongent interminablement,
Qui, sur nos coeur pèsent à juste raison.
Dans cette spirale sans nom,
Je trouve ma place, singulièrement.