L’absence

image d’Oscar : le fauteuil vide

Une image, lointaine déjà…

Un souvenir, une odeur.

Une photo jaunie qui s’en va,

Un objet tenu mille fois contre son coeur.

Et toi, Mon Amour.

 

Il me semble que c’était hier que l’on jouait à se plaire.

Je faisais la coquette, tu étais le plus beau.

On disait c’est pour la vie, j’espère.

On croyait en un eldorado. 

 

Une image, lointaine déjà…

Un souvenir, une odeur.

Une photo jaunie qui s’en va,

Un objet tenu mille fois contre son coeur.

Et toi, Mon Amour. 

 

Je n’avais pas imaginé un futur sans toi.

Et, tu n’avais parlé d’aucun voyage.

La nuit s’est soudainement emparée de moi.

Avant que d’écrire le mot fin au bas de la page. 

 

Une image, lointaine déjà…

Un souvenir, une odeur.

Une photo jaunie qui s’en va,

Un objet tenu mille fois contre son coeur.

Et toi, Mon Amour. 

 

Je continuerai à marcher dans tes pas,

Et mes larmes n’auront d’yeux que pour toi.

Le temps me paraîtra plus long que toutes les chansons,

Qui me parlent de toi, quelqu’en soit la saison. 

 

Une image, lointaine déjà…

Un souvenir, une odeur.

Une photo jaunie qui s’en va,

Un objet tenu mille fois contre son coeur.

Et toi, Mon Amour.

Si je perds des morceaux de toi

Chez Nyx   

Encore un blog que j’aime particulièrement….venez le découvrir…Charlotte

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Si je perds des morceaux de toi

13 mois. Est-ce seulement possible?

Jour après jour, c’est ton image

Qui s’efface et qui disparait

De mon esprit, tel un nuage

Ton sourire, vapeur de lait !

 

C’est le temps qui fait son chemin

Et qui gomme mes souvenirs !

Il parait que c’est le destin

De laisser nos rêves s’enfuir.

 

Jour après jour pourtant encor

Je pense à toi et je te vois.

J’ai peur que deviennent moins forts,

Ces sentiments que j’ai pour toi !

 

Oublié, le son de ton rire,

Noyée, la douceur de ta voix :

Que me reste-il à chérir

Si je perds des morceaux de toi ?

 

Si la tristesse ne part pas,

On s’habitue à sa présence.

On reprend la vie, au combat,

On s’habitue à ton absence.

 

Car ton retour est chimérique

Nos souvenances illusoires

Et le passé est utopique

Dont ton fantôme est le miroir.

 

Le temps s’écoule sur ta mort

Fou, inlassable, infatigable

Il court, il vole sans remords ;

Ta fin était innéluctable.

 

Oublié, le son de ton rire,

Noyée, la douceur de ta voix :

Que me reste-il à chérir

Si je perds des morceaux de toi ?

 

Mes yeux ne pleurent plus assez.

N’ont-ils plus de larmes, déjà ?

T’auraient-ils déjà tout donné ?

Mon corps sans toi serait-il las ?

 

Impossible! Car en mon coeur

Demeure la même souffrance !

C’est ton visage et ton odeur

Qui fuient la vie de mon enfance.

 

Sois maudit, temps, toi qui me voles

Ce qui me restait de plus cher.

Les souvenirs, l’amour s’envolent !

Adieu, Ô bonheur de mes terres.

 

Oublié, le son de ton rire,

Noyée, la douceur de ta voix :

Que me reste-il à chérir

Si je perds des morceaux de toi ?

Nyx

Soleil,

Astre de lumière qui réchauffe mon coeur,

Illumine mon corps de tant de douceur.

Je sais le chemin qu’il t’a fallu parcourir,

Pour arriver jusqu’à moi et m’écrire.

Il est des destins incroyables qui tout à coup créent des liens,

Plus forts que les plus belles légendes des temps anciens.

Comment, pourquoi, peu nous importe,

Puisque c’est désormais la passion qui nous porte.

Ensemble, sur le chemin de la vie,

Affranchis, heureux, étourdis, Amis.

 

 

Bayeux : Benoit, un nouveau prêtre

Voilà, je rentre dans cette cathédrale. Cela me fait toujours le même effet! L’impression d’être comme écrasée par ce monument. Je repense immanquablement à tous ces ouvriers qui ont donné leur vie, à ces architectes qui se sont tant investis sur le chef d’oeuvre de leur vie sans avoir eu le temps de l’achever….La croyance était très forte alors et on promettait l’enfer à qui ne se soumettait pas…on brûlait d’hypothétiques sorcières…quelle époque…

Mais là, devant l’autel de nombreux prêtres, un évêque…l’endroit est aussi rempli de fidèles et de journalistes.

Un chant s’élève, l’orgue se fait entendre…

Je me sens bien. J’aime ces chants.

Je ne pourrai pas visiter cette cathédrale aujourd’hui mais j’assiste pour la 1ere fois  à l’ordination d’un prêtre : Benoit Duchemin. Il a 35 ans.

« C’est comme dans un mariage, la décision a été prise avant, il n’y a plus qu’à s’abandonner « . confirme le jeune-homme qui affirme avoir eu cette révélation à l’âge de 10ans.

J’ai la foi mais mon coeur se serre tout de même. Quel courage que de vouer sa vie à Dieu de nos jours…Renoncer aux bras d’une compagne, à ses étreintes, aux enfants…vivre en quelque sorte en marge de la société! Le nombre de fidèles diminue…C’est tout simplement  faire don de sa propre personne.

Attention, je ne porte aucun jugement, je n’en ai absolument pas le droit…j’essaie juste de comprendre.

Il a embrassé la foi et ne pourra plus faire marche arrière.

On se sent impuissant face au malheur des hommes en tant qu’individu : famines, guerres, violence…..Est-on capable d’offrir plus en étant prêtre?

J’ai admiré Mère Thérésa tant de fois. Mais, elle vivait au coeur des plus démunis…Que fera Benoit? Dira t’il simplement la bonne parole? Ira-t’il comme Mère Thérésa aider sur le terrain ceux qui n’ont rien….quel réconfort apportera t’il et comment? La misère du coeur et du corps est partout…et l’église a encore tellement de chemin à parcourir pour s’adapter au monde d’aujourd’hui….

 

Voilà, je vous laisse la parole si le thème vous agrée. Bonne soirée, CHarlotte

Aux antipodes!

Je suis la terre quand  tu restes dans les airs.

Je suis la mer et tu es le tonnerre.

Je suis le fruit de l’arbre bien mur,

Tu es l’abeille qui aspire les nectars les plus purs.

Je suis les pétales d’une rose aux senteurs étourdissantes,

Tu es les épines qui blessent mon coeur, avilissantes.

Je suis le chat qui ronronne et réclame des caresses,

Que, tel le lion tu distribues mais sans tendresse.

Je suis celle qui te tend la main,

Mais ne récolte que tes miettes de pain,

J’essaie d’être belle et drôle  à la fois,

Mais, tes yeux ne font que glisser sur moi.

Je suis l’eau, tu es le feu,

Nous n’avons rien  à faire ensemble,

Mais, seule je m’ennuie….

 

 

 

 Attention, cet écrit comme tous les autres n’est pas autobiographique….sourire!