à l’ombre,
Et l’ombre n’est que l’autre côté du soleil.
Lorsque le bonheur se fait plus pesant,
Et cela, dès le réveil.
Alors, leurs esprits volontairement s’échappent,
Vers un ailleurs, en quête d’oxygène,
Lentement ils ouvrent la trappe.
Parfois, les larmes sur leurs visages coulent,
Dans des sillons creusés par le temps,
Jusqu’au menton, elles roulent.
Le prochain sourire paraîtra alors dément,
Quand chaque coin de bouche s’étirera jusqu’à l’oreille,
Pour faire comme par enchantement, naître le printemps.
Il est des histoires tristes qui toujours restent à l’ombre,
Des chemins de vie auréolés qui jamais ne sont obscurcis,
Et tous les encombrent.
Qu’il est difficile de trouver l’équilibre, un pied sur la balance,
Quand les éléments sont contre eux, telle une avalanche.
Qu’au destin, finalement ils doivent faire confiance.
Résignés, ils vont croire en leur bonne étoile,
Sans hésitation aucune, ils sortent la grand voile,
Et mettent le cap vers le soleil.
Aux grands voyages, belles histoires.
Un côté jour, un autre nuit,
Un côté blanc, un autre gris,
à l’ombre, finalement, dans leur mémoire.
Heureux ?