Aller sans retour
De l’autre côté de la vie,
Là, où en silence règne la nuit,
Ne vous aventurez pas.
Il est un ailleurs où plus rien ne demeure.
Non pas que je vous faire peur,
Mais, n’allez pas là-bas.
Il n’y a rien et tout est désolation.
Vous ne trouverez aucune passion.
Les arbres ont brûlé et rien ne les a consolés.
Les larmes ont séché pour céder aux cris esseulés.
De l’autre côté de la vie,
Plus aucune étoile ne luit,
Plus de parole, aucun bruit,
Juste un trou béant qui mangea mon âme.
Un soir de décembre, ce fut un drame.
Merci, Charlotte
Je me demande quand même si de l’autre côté de la vie…Tout le monde se pose la question mais personne n’a la réponse ou chacun a la réponse qu’il souhaite.
Bonne soirée.
Bonsoir Charlotte
De l’autre côté, il n’y a rien!
Nous ne sommes plus rien du tout….
Et pourquoi pas un retour?
Bonne nuit
Francine
Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°
Cet ailleurs, « de l’autre côté de la vie », ne désigne pas forcément la mort, ou en tout cas pas celle du corps telle qu’on l’entend : selon moi tu l’as voulu davantage métaphorique et son imprécision en fait un lieu qui peut parler à beaucoup.
Brrrr, tu me fais froid dans le dos, Charlotte ! As-tu donc côtoyé les gouffres et les limites de ce monde ?
À bientôt.
Aucun problème…ce n’est qu’un texte et pas la réalité! J’ai bien les 2 pieds sur terre et je compte y rester…mais pas trop longtemps, (sourire), Charlotte
Et j’oubliais : l’illustration est choisie à merveille !!!
je me suis toujours dit que de l’autre coté rien ne compte à part nous meme.Merci d’avoir partagé ce merveilleux texte avec nous.
Dernière publication sur Mes sourires... : La ligne...
Bon, d’accord, je me dévoue…je prends le ticket « aller » et je vous dirai au retour ce qui se passe de l’autre côté…
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Bonsoir Charlotte,
Dans ta réponse le « pas trop longtemps » me désole……Pourquoi?
Un « aller sans retour »…. disons que tel un voyageur nous sommes dans une étape de notre existence passant sur cette terre. Je pense à l’Au-delà où nous sommes appelés à vivre une autre vie. En tout les cas, bien que l’illustration s’associe parfaitement à ton texte, je ne souhaite pas être aspiré par ce syhon dans une spirale infernale. Espérons quelque chose de plus paisible.
Il n’en demeure pas moins que ton texte me plaît énorménent. C’est tout un ravissement de te lire.
Bien amicalement
Philosophe