Archive | 2 mai 2013

2 mai 2013 4 Commentaires

1+2=3

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Elle se débat dans la vie depuis toujours. Un événement impromptu l’empêche souvent de faire ce dont elle rêve. Et, elle rêve beaucoup Sandrine.

Et, la chance lui sourit. Elle rencontre un homme qui l’aime et qu’elle aime.

Ils se marient.

Décident d’avoir des enfants…

Et, Sandrine après quelques mois, se retrouve effectivement enceinte. Les premiers mois sont un peu chaotiques mais, quoi de plus normal? Chaque jour, elle caresse son ventre et parle au bébé. Elle lui raconte le temps qu’il fait, la société mais aussi l’art, la musique, la peinture, la lecture…car, Sandrine est une passionnée que tout intéresse.

Elle en est maintenant au sixième mois.

Depuis quelques jours, elle se sent fatiguée et elle a des vertiges. Elle se dit qu’être dans cet état n’est pas une maladie. Elle doit prendre plus de repos et tout rentrera dans l’ordre. Elle remet  à plus tard, la décoration de la chambre.

Ils ne veulent pas connaitre le sexe du bébé. C’est le premier alors, place  à la surprise. D’ailleurs, le petit bout de chou est en pleine forme. Tous les voyants sont au vert.

Et la semaine passe et l’état de Sandrine fléchit  à grande vitesse. Un matin, alors que son mari Léo se prépare  à partir, il la découvre étendue dans la salle de bain, inanimée.

Il l’emmène immédiatement aux urgences. Sandrine se plaint de migraines violentes. Parfois, elle perd momentanément la vue.  Et, ses vertiges sont de plus en plus fréquents.

Le médecin ne semble pas prendre ces symptômes  à la légère. Il ordonne un scan, des examens complémentaires…

Le résultat n’est pas encourageant. Une tumeur latente très certainement vient de se réveiller, nécessitant une opération d’urgence.

L’opération est risquée et le médecin se voit contraint de poser une question horrible : Si l’on venait à devoir faire un choix, si votre femme ne se réveillait pas, doit-on sauver  l’enfant?

Les jambes de Léo, qui jusque là vivait un bonheur incroyable, voit ses jambes flageolantes se dérober sous lui et il tombe lourdement sur le sol.

-Je ne peux faire un tel choix. Je veux que ma femme vive, je veux que mon enfant vive lance t’il dans un cri déchirant, mêlé de larmes.

-J’entends bien, continue le médecin, une main sur son épaule, mais, devons-nous sauver l’enfant?

Et Léo s’entend murmurer : « oui, bien-sûr… »

L’opération se passe et Sandrine ne se réveille pas. Elle tombe dans un coma profond, dont on devine déjà qu’elle ne se réveillera pas.

Obéissant aux souhait de Léo, l’hôpital continue de faire vivre artificiellement Sandrine afin que le bébé puisse continuer  à vivre in utéro. Les parents du couples sont mortifiés et horrifiés  à la fois devant la décision prise par Léo. Ils ne comprennent pas ce qui le pousse à agir ainsi.

Léo ne s’en explique pas. C’est ainsi.

Et durant les quelques semaines dont le bébé a besoin pour pouvoir venir au monde sans complication, Léo vient chaque jour  à l’hôpital. Comme le faisait Sandrine, il parle au bébé, lui lit des histoires…lui raconte la vie.

Enfin, les médecins jugent que le bébé  peut venir au monde. Cet enfant qui  doit être une source de bonheur infini, fait rejaillir le désespoir aussi.  Sandrine va mourir pour la seconde fois. Quand le bout de chou sera sorti, les machines cesseront d’alimenter le corps de Sandrine. Elle ne peut pas se réveiller.

C’est un petit garçon qui pousse son premier cri. Il est superbe. On le met dans les bras de Léo, qui rit et qui pleure…tout à la fois…il le présente  à Sandrine.

-Regarde mon Amour, regarde, c’est notre plus belle réussite.

Et le bébé crie. Ses cris couvrent le chagrin de son père qui regarde désespéramment sa femme.

-Non, pas comme ça. Pas déjà.

Léo pose sa main sur le corps de Sandrine. Il ne comprend pas pourquoi son coeur bat et pourquoi elle ne se réveille pas.

-Comment ferai-je sans toi?

Tout  à coup, le bébé se tait. Le médecin regarde hagard le doigt de Sandrine. Elle vient de le bouger. Il en est certain. Il demande à tous de l’examiner. Il fait sortir Léo, le bébé.

L’attente qui s’en suit est terrible pour Léo.

Son fils est entre les mains des infirmières. Sa femme est au bloc et personne ne lui donne de nouvelles…Il croit devenir fou.

AU bout de quelques heures. Le médecin revient verslui.

-Je ne comprends pas. C’est incompréhensible. Votre femme revient à elle. Il semble qu’elle soit sortie du coma mais elle est dans l’incapacité de bouger ou de parler pour l’instant. J’ignore si elle retrouvera toutes ses capacités mais, il y a encore un espoir. J’espère que ce réveil n’est pas passager. Je ne sais pas ce qui a pu le provoquer. Je suis désolé d’employer ce mot mais pour moi, cela tient du miracle.

Le médecin parait complètement désorienté. Il autorise Léo à rejoindre sa femme. Celle-ci a quelques soubresauts. Léo s’effondre. Il est en pleurs…allez savoir pourquoi, quand une bonne nouvelle arrive alors que vous n’y croyez plus, vous versez plus de larmes que pour un terrible chagrin…La joie aussi provoque un torrent de larmes.

Il faudra quelques mois pour que Sandrine puisse  à nouveau être autonome. Léo s’est occupé du petit Raphael pendant tout ce temps. Les grands-parents même s’ils sont heureux ont un peu honte d’avoir jugé leur fils. S’il les avait écoutés, il serait seul aujourd’hui. Cependant, il ne leur en veut aucunement, car parfois, la colère  et le chagrin assombrissent l’esprit.

L’histoire ne dit pas s’ils ont eu d’autres enfants mais l’important est qu’ils aient pu continuer la route ensemble, tous les trois…

 

 

2 mai 2013 4 Commentaires

Noir!

Noir! dans Poésie 2942378919_1_3-300x224

Noir,
Ce mot à lui seul incarne la tristesse.
Il est le désespoir et l’affliction,
Le chagrin et l’abandon.

Noir,
La nuit, le mal, les ténèbres.
Le corbeau et l’insoutenable,
Le funeste et l’épouvantable.

Noir,
Les idées, le ciel, la colère.
L’ébène et la scélératesse,
Le frauduleux et la bassesse.

Noires,
Ces journées de cafard,
Où, tu restes loin de moi.
Quand l’incertitude me guette
Et que l’amertume me pénètre.

Noir,
Obscur, sombre et macabre.
Couleur du désespoir,
Qui annonce le départ.

2 mai 2013 3 Commentaires

Volonté

Volonté dans divers u6yw878s

Un proverbe russe dit :

« Tomber est permis ; se relever est ordonné.  »

 

Tout peut arriver et bon nombre d’entre nous savent que le chemin n’est pas toujours pavé de fleurs.

Mais, quoi qu’il puisse se passer, ce n’est pas une fatalité!

Alors, courage. 

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