Archive | avril 2013

7 avril 2013 2 Commentaires

Une larme

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Une larme a coulé, ton petit cœur a sombré.

Du revers de la main, calmement tu l’as essuyée.

Tant de peine, en une seule fois, tu ne t’y attendais pas.

On te l’avait souvent répété, l’Amour est volage,

Mais tu y as cru pauvre petit moineau du fond de ta cage.

Je te regarde et je crois pouvoir suivre  le fil de tes pensées.

Tu jures au grand dam que plus jamais ne brûlera la petite flamme.

Qu’au fond de toi, tout est bel et bien mort, tu ne vendras pas ton âme.

Tu lui as tout donné et te sens incapable d’être à nouveau chavirée.

Je te prends alors dans mes bras, te réconforte comme je peux.

Je me tais,  me sens maladroite, et je sais les mots inutiles.

Je me contente d’être là, de caresser doucement tes longs cheveux,

Je réchauffe ton corps à défaut de réconforter ton coeur si fragile.

A cet instant, j’aimerais prendre ta douleur,

Faire la chasse à ton malheur.

Le temps apaisera ton chagrin,

Je te promets que tu iras  mieux dès demain matin.

Il s’agissait d’un premier amour alors tu te sens bafouée.

Tu te dis que l’été est bien mort, que tout n’est que noirceur!

Mais demain, un autre visage et alors… le printemps dans ton cœur…

6 avril 2013 4 Commentaires

Au clair de la lune,

Au clair de la lune, dans Poésie le-clair-de-lune

Au clair de la lune, je me suis penchée,

Et dans la rivière me suis mirée.

Mais, le reflet m’était étranger.

La peur m’envahit soudain,

Je n’étais plus quelqu’un,

Mais une simple image colorée,

Un personnage de dessin animé.

De bonnes joues roses,

Des cheveux  guimauve,

Un chapeau très rigolo,

Des habits de fée, très beaux.

 

Au clair de la lune, j’avais fait un vœu,

L’espace d’un instant, il devint réalité.

Dans ce monde animé, les grenouilles me regardaient,

Les canards, plumes bien lissées, me parlaient.

Les poissons, s’arrêtaient pour me saluer.

« Alors, comment va la vie aujourd’hui ? »

Ici, tout respirait le bonheur.

Le parfum des fleurs, les bonnes odeurs. 

 

Au clair de la lune, quand me suis réveillée,

J’avais un peu froid et je grelottais.

Les envies sont tellement fortes parfois,

Qu’elles vous rejoignent jusque dans votre lit.

Quand vous fermez les yeux, le miracle se produit.

Dans mes rêves, tout est permis,

Surtout ce que je ne m’autorise pas dans la vie.

Ce soir, j’étais au pays des contes, enchantée.

J’étais une véritable petite fée.

J’ai  bien essayé de me lancer un sort,

Croisé les doigts, pour qu’ainsi  tout demeure,

Mais je n’ai pas été exaucée… 

 

Demain, au clair de la lune,

Je retournerai dans ce monde  parfait,

Il est si bon d’échapper au quotidien,

Parfois…

Un rêve, c’est un peu une bouffée d’oxygène…

Mais n’allez pas croire que je vis en dehors de la réalité.

J’ai les 2 pieds solidement ancrés sur cette bonne vieille terre.

Je laisse simplement le navire s’envoler…parfois…

5 avril 2013 0 Commentaire

Ami, amitié…

Ami, amitié... dans Poésie Amis-des-enfants-la-juste-place-des-parents_article_popin

On souhaite des copains, on désire des amis.

La définition n’est pas la même mais ce qui importe,

C’est de ne pas être seul!

Avoir un ami, c’est s’assurer que la mer aura toujours des vagues.

Que le soleil sera chaque jour au rendez-vous.

C’est la promesse d’un ciel aux couleurs de la vie,

D’un rire tonitruant aux confins de l’infini.

C’est la parade au tonnerre, aux éclairs, aux tremblements de terre.

Un ami c’est un peu de compréhension dans ce monde tout gris.

C’est  un parapluie contre les intempéries.

C’est une relation à double sens : je pense à toi, tu penses à moi.

C’est l’effeuillage d’une pâquerette qui finirait toujours par “je t’aime”.

C’est pouvoir parler et savoir écouter, c’est surtout partager.

C’est aussi parfois ne rien se dire mais comprendre quand même.

Comprendre que l’amitié ce n’est surtout pas l’exclusivité.

C’est beaucoup de respect, de connivence et d’abnégation.

C’est simplement être bien ensemble et souhaiter que jamais rien ne vienne tout gâcher!

5 avril 2013 1 Commentaire

Le temps

Le temps dans Poésie Le-temps-qui-passe-a23525084

Le temps est infini et pourtant le temps passe, il s’étire et un jour il nous échappe.

Je le vois au coin de mes yeux, je le sens sur ma peau, même ma patience en a conscience.

Ce temps se joue de tous mais s’impose différemment à chacun de nous.

Il peut être pesant parfois.

J’égrène les jours, les heures, les minutes et les secondes…lorsque je m’ennuie,

Alors que certains moments sont toujours trop brefs lorsque les événements et les actes me passionnent.

Souvent, je cours après le soleil, la lune, les étoiles, l’univers tout entier.

Car le temps n’est pas  seulement argent.

Certains vous diront alors, que je suis un peu dans les nuages…

Mais je m’entête quand même à vouloir attraper le vent,

Ou les feuilles tombant des arbres, et même à retenir la divine pâquerette.

Si je gagne sur mes chimères,

Je penserai  alors que notre bonne vieille Terre aura fait un bond en arrière.

J’aime toutes les choses de la vie.

La durée de mes jours semble infinie comparée à celle de nos nuits…

Hier, aujourd’hui, demain, si je suis dans tes bras,

Le temps pourra bien se jouer de moi!

Si je suis avec toi, j’apprendrai à aimer tout cela.

4 avril 2013 2 Commentaires

Le manque

Le manque dans Poésie seul_dans_sa_bulle_0

Après tant d’années passées à tes côtés, comme tu vas me manquer.

Toutes ces fois où j’ai mis mes petits pieds dans tes grands pas,

Tous les petits déjeuners passés à rire pour bien commencer la journée,

Comme ils vont me manquer…

Te regarder discuter, argumenter, parfois t’énerver, pour ce que certains appelleraient des peccadilles,

Des petits riens, un véritable régal pour mes oreilles, qui déjà se sentent flouées pour l’éternité.

Qui d’autre pourra avec sa douce voix me rassurer, me prendre dans ses bras,

Me chanter la douce mélodie que tu avais composée juste pour moi?

Chaque matin, après avoir passé une éternité dans la salle de bain,

Il te fallait un temps infini pour t’habiller.

Tu hésitais, revenais sur ton premier choix, levais les yeux au ciel…

Combien de fois t’es tu découragé(e) pour finalement enfiler ton indémodable jean et ton grand pull vert?

Celui-là même qui avait l’air d’être tellement plus vieux que toi et qui pourtant est toujours là!

Tu finissais toujours par me lancer un regard noir, une mise en garde qui signifiait :

- Si tu oses te moquer, je t’avale toute crue!

Je me sauvais alors en courant, éclatant d’un rire tonitruant, poussé à l’extrême,

Une véritable provocation afin que tu te lances à ma poursuite en poussant de grands hurlements.

- Même pas peur, tralalalalère….même pas peur!

Si c’était vrai hier, aujourd’hui  tout est différent et je me morfonds.

J’ai bel et bien peur.

Peur d’oublier petit à petit ton visage, ta voix, ton odeur.

Toutes ces choses qui étaient toi.

Les années les avaient tatouées sur ma peau, gravées sur mon coeur.

Et pourtant, j’ai peur!

Photos et films deviendront ternes à force d’être regardés.

Je parlerai de toi, je te parlerai même tout bas, tout le temps.

Cela ne me fait pas peur.

Comme tu vas me manquer.

Pourquoi ne t’ai-je pas dit plus fort et plus souvent je t’aime,

Quand tu étais encore là?

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