Archive | avril 2013
Un ange
Dans ses yeux, on voit la mer.
Sur ses lèvres, on devine un bonheur sans égal.
Lorsqu’il tient ses bras grand ouverts,
On vient s’y nicher, c’est l’endroit idéal.
Je crois bien ne jamais l’avoir vu pleurer.
C’est une belle personne, qui fait l’unanimité.
Il est de toutes les fêtes dans le quartier.
Pourtant, il cache un grand mystère…
Il vit seul, n’est jamais accompagné.
On ne lui connait ni femme, ni enfant, aucun parents avoué.
Mais il est toujours là, un sourire accroché au visage.
Il sait écouter, réconforter et aider tel un grand sage.
Il donne son temps aux associations en toute humilité.
Vous ne le verrez jamais se mettre en avant.
Alors, vous comprendrez que de politique, il ne faut pas lui parler.
Il ne réclame jamais rien pour lui-même, c’est étonnant.
Il se contente de son vieil appartement que personne ne connait.
Il travaille à la chaîne, n’espère aucune responsabilité.
Lorsque vous le croiserez, regardez attentivement.
Cet homme n’est pas humain, cet homme est un sain.
Il a des ailes et sur sa tête, une auréole.
Il n’a pas besoin de souliers, ses pieds ne touchent pas le sol.
A t’il seulement existé, je vous le demande!
Dans mon désir de monde idéal, je crois que je vous ai bernés.
Vous y avez cru?
Mais personne n’est aussi parfait …
Non à l’enfermement
Je me lève, il est tôt mais le chemin est long jusqu’à Nanterre.
Au sortir, j’observe ces gens qui regardent toujours par terre.
Leurs visages n’ont plus de sourire.
Et on sent leurs soupirs quand doucement ils expirent.
Est-ce d’aller travailler?
Est-ce de devoir ces heures de transport supporter?
Serrés dans le compartiment, tout les comprime.
Certains lisent, d’autres dorment.
Leur peau est grise et le soleil de leur âme absent.
Ils ont les mains dans les poches et de l’aigreur au présent.
Ils ressemblent à un troupeau en transhumance.
Métro, boulot, dodo, périodique sans errance.
Tout serait-il donc écrit?
Les rêves, de leur vie seraient-ils proscrits?
Je ne peux, ni ne veux croire cela.
Je sais qu’il y a du bonheur au fond de soi.
Une petit graine qui ne demande qu’à grandir.
Pour retrouver l’oxygène du plaisir.
Ne vous laissez pas enfermer dans ce wagon.
Levez la tête, montrez le front.
Nous avons tous le pouvoir de dire non,
Et, pour la liberté, un grand Oui, sans contrefaçon!
Le blog QuinteEssence
Voilà, depuis quelques semaines, je parle aussi des blogs que j’aime. Parce que venir ici est aussi un moment de partage.
Voilà ici, un blog dont la première page est figée et vous donne accès à un mot : la QuinteEssence
Une citation l’accompagne : « La beauté n’est que la promesse du bonheur ». Elle annonce le programme!
Plusieurs définitions dans le dictionnaire :
Sens 1
Terme de la philosophie scolastique. La substance éthérée.
Sens 2
Dans l’ancienne chimie, la partie la plus subtile extraite de quelque corps.
Sens 3
Terme d’alchimie. Toute substance jouant un rôle important dans la transmutation des métaux.
Sens 4
Fig. Ce qu’il y a de plus raffiné en quelque chose.
Dès mon premier passage, j’ai trouvé que chez Claude, c’était tout cela à la fois. Vous trouverez des extraits de texte, de la poésie, de la science, des faits de société ..,sans oublier l’artistique : la musique, la peinture, la photographie…
J’ai découvert beaucoup d’artistes que je ne connaissais pas et cela m’a donné l’envie d’en savoir plus à chaque fois sur ceux-ci.
Pourquoi telle oeuvre? Pourquoi cette tristesse? Quelle époque? Quel événement historique en relation…..
En résumé et pour faire court : un blog très intéressant. Claude ne parle pas de lui, jamais, mais les sujets abordés sont très certainement ceux qu’il aime….
Je ne peux que vous inciter à aller chez lui….vous verrez, vous y retournerez!
Bon week-end, Charlotte
Tortilla flat par John Steinbeck
Quatrième de couverture
«- Je vais tout te raconter. J’ai acheté deux gallons de vin et je les ai apportés ici dans le bois, puis je suis allé me promener avec Arabella Gross. J’avais acheté pour elle, à Monterey, une paire de pantalons de soie. Elle les a beaucoup aimés, si roses, si doux. Et puis, je lui ai aussi acheté une petite bouteille de whisky. Un peu plus tard, elle a rencontré des soldats et elle est partie avec eux.- Oh ! la détrousseuse de l’honnête homme !»
RÉSUMÉ DU LIVRE
Les paisanos, ces fermiers au sang américain et indien mêlés, vivent et sont heureux en dépit de la violence qu’ils subissent et du sort qui parfois s’acharne…C’est le 4em roman de Steinbeck. Il a apporté la reconnaissance à son auteur tout en lui attirant les foudres de la chambre de commerce de Monterey qui refusait d’admettre la réalité des difficultés vécues par les fermiers.
Un roman à l’ivresse jubilatoire! Des personnages hauts en couleurs comme toujours chez Steinbeck. Une atmosphère…
