Archive | avril 2013

20 avril 2013 4 Commentaires

L’imagination

L'imagination dans Poésie nuagecheval

Dans le jardin, sur la pelouse tu t’allongeais….Tu regardais le ciel et tu rêvais.

Combien de fois me suis je reposée à tes côtés ?

On ne faisait rien, on regardait les nuages, on leur trouvait mille visages.

Là où tu voyais un chat, je devinais un dragon, tu supposais un sourire, je t’imposais une grimace

Comme on est bien quand on ne pense à rien…

Lorsque le vent soufflait trop fort, on ne reconnaissait plus rien,

Alors on fermait les yeux pour jouer aux devinettes.

Les tiennes étaient toujours trop sérieuses, les miennes toujours improbables.

Lorsqu’il pleuvait, nous regardions de la fenêtre, les gouttes d’eau , une à une , essayant de les compter .

C’est comme sur la route, lorsque les enfants ne sont pas sages et que les parents pour les occuper

Leur demande de compter toutes les voitures rouges…

Cela ne dure jamais bien longtemps… lorsque l’imagination ne peut voyager.

Mais toujours le soleil réapparaissait et alors tous nos jeux….on recommençait.

Aujourd’hui plus que jamais, mon esprit aime voyager,

C’est pourquoi, sur le papier, je laisse mes mots gambader.

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19 avril 2013 1 Commentaire

Just for fun!

Just for fun! dans Humour dyn002original635600jpeg25810866e4b90b213698e286a9ffe9d68caeb06

19 avril 2013 5 Commentaires

Ta maison

Ta maison dans divers 133256_la-cle-des-vacances

La maison,  en haut de la colline me tend les bras

La maison,  en haut de la colline me murmure tout bas,

- “Viens, viens chez moi !”

Alors, je m’élance tout enrubannée de mes sourires du dimanche.

Je sais qu’elle aura préparé le thé

Et ses petits biscuits secs qui me font saliver.

Dans la cheminée, un bon feu crépitera,

Et déjà l’hiver à la porte frappera.

On parlera des heures durant,

On se racontera des histoires de tout, des histoires de rien…

Que fera-t-on au prochain printemps ?

On s’esclaffera comme autrefois, laissant tous nos soucis au loin.

Mais trop vite, tu t’es blottie contre moi  pour me dire que tu avais froid

Et je t’ai laissée partir vers un endroit que je ne connais pas…

La maison  semble bien vide sans toi !

En haut de la colline, la maison n’a plus de bras.
Elle ne murmure plus,
En haut de la colline, elle pleure tout bas.

18 avril 2013 3 Commentaires

Conte Japonais.

Conte Japonais. dans textes courts sans-titre1

Je déroulais doucement le parchemin.

Il avait l’air de venir d’un passé très lointain.

Dès le premier regard, j’eus un mouvement de recul.

La mort me regardait et allait jusqu’à me tutoyer.

Je ne lui avais pourtant rien demandé, je voulais juste sur le papier la contempler.

J’observais le dessin de l’artiste et je restais incrédule.

Soudain, de l’estampe, le personnage s’échappa.

J’émis un petit cri, tout bas.

Il était hideux avec ses longs cheveux.

Une  bouche pleine de dents, qui renvoyait un sourire vengeur.

Des yeux démoniaques, sans aucune candeur.

Je ne saurais dire s’il était masculin ou féminin.

La méchanceté n’a pas de sexe.

La situation devenant donc très complexe,

J’engageais la conversation avec le défunt.

- Quel est cet enfant qui ne bouge pas?

Point de réponse, il fit un premier pas.

-N’avance pas, reste très loin de moi.

Mais la créature démoniaque aimait terroriser,

Et elle s’approcha encore plus près.

-L’enfant est blessé, laisse moi le sauver.

Seulement la mort ne connait pas la pitié.

Elle est volontairement malveillante,

Et tout particulièrement effrayante.

-Pourquoi tourmentes-tu ce bébé?

Je ne comprenais pas ce mutisme.

Je cherchais en vain la vérité,

N’y voyant pas l’altruisme.

Quand, elle m’attrapa le bras, je crus défaillir.

Sa peau était si froide, son teint si pâle…

Je me débattais mais elle ne lâchait pas prise.

Sa force semblait inhumaine, et j’avais si mal.

C’est terrible comme on peut voir en quelques secondes,

Toute sa vie défiler devant soi, et comprendre que tout va s’arrêter là.

Je savais qu’elle ne m’emmènerait pas au bal.

Mais, qu’elle avalerait goulument mon âme,

J’étais définitivement sous son emprise.

J’allais errer dans ce tableau comme une vagabonde,

Et dans ce monde ne ferais plus un pas.

Mon histoire n’était pas banale,

La curiosité me serait fatale!

Avec mon autre main, n’écoutant que mon courage,

Je saisis l’enfant qui était trop sage.

Il respirait tranquillement, mais ses yeux étaient ailleurs.

Je pensais aussitôt à la légende japonaise,

De cette femme que l’on nomme Ubume.

L’esprit d’un fantôme, d’un yokai ayant enfanté,

Et qui cherchait désespérément à entrer en contact avec son enfant.

Était-elle une mère tout simplement?

J’avais surmonté ma peur, et j’allais lui dire que je n’étais pas d’accord.

Quand ses doigts crochus me libérèrent pour reprendre le trésor.

En moins d’une seconde, le fantôme retourna se figer sur le papier.

J’essayais de lui parler, de le toucher…

Comme la frayeur s’était envolée,

Vexé, il avait décidé de ne rien me révéler.

C’était comme si tout cela n’avait jamais existé.

Je n’ai pas fait de mauvais rêve, je l’ai bien vu.

Mais je reste soulagée qu’il ait disparu.

Qu’il soit retourné au royaume des morts,

Je ne souhaitais pas partager son sort.

17 avril 2013 12 Commentaires

Sagesse

Sagesse dans divers 2128687227_small_1

Il est là, mon Chêne, tel le plus bel arbre de la forêt !

Non pas que ce soit le plus beau ou le plus grand,

Mais simplement le plus juste, le plus sage.

Il regarde autour de lui, là où va la vie.

Il  a de l’empathie envers autrui.

Il s’est enamouré d’un joli châtaignier,

Un peu artiste, un peu volage.

Tous les deux, branche par dessus, branche par dessous

Ne cessent de courir la campagne.

Ils batifolent à travers champs,

Ils n’ont jamais été aussi heureux que lorsqu’ils sortent des sentiers battus.

Le quotidien a bien failli avoir raison de leur tendre passion.

Mais c’est ensemble qu’ils finiront la saison.

Je ne suis que le fruit, qui du  gland ou de  la châtaigne,

Je suis encore tout petit mais bientôt tel un géant,

Je marcherai dans les pas de mes parents.

Cette sagesse qui telle une auréole gravite tout autour d’eux,

J’espère bien que j’en aurai hérité…un tout petit peu !

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