Archive | 19 avril 2013
Ta maison
La maison, en haut de la colline me tend les bras
La maison, en haut de la colline me murmure tout bas,
- “Viens, viens chez moi !”
Alors, je m’élance tout enrubannée de mes sourires du dimanche.
Je sais qu’elle aura préparé le thé
Et ses petits biscuits secs qui me font saliver.
Dans la cheminée, un bon feu crépitera,
Et déjà l’hiver à la porte frappera.
On parlera des heures durant,
On se racontera des histoires de tout, des histoires de rien…
Que fera-t-on au prochain printemps ?
On s’esclaffera comme autrefois, laissant tous nos soucis au loin.
Mais trop vite, tu t’es blottie contre moi pour me dire que tu avais froid
Et je t’ai laissée partir vers un endroit que je ne connais pas…
La maison semble bien vide sans toi !
En haut de la colline, la maison n’a plus de bras.
Elle ne murmure plus,
En haut de la colline, elle pleure tout bas.