Être là, allongé au milieu de nulle part.
Un instant se reposer, se laisser aller.
Être perdu dans ses pensées,
Rien ne s’est fait par hasard.
Une action en entraînant une autre,
Pierre après pierre, on a construit un mur.
Il y a des fenêtres, certaines sans barreau,
Il y a des fissures, que le temps a gommées bien-sûr.
L’homme plie et ne rompt pas, c’est un roseau.
Pan après pan, il construit sa maison,
Qu’il a fallu rebâtir parfois car le château était branlant.
Mais, il s’acharne et il a raison.
Toujours va de l’avant et refuse le néant.
C’est pourquoi dans son home, il ne peut être solitaire.
Pour croire en lui, il a besoin de sentir l’autre, solidaire.
C’est son booster, sa bonne étoile,
Autour d’elle, il tisse sa toile.
Mais de temps en temps, il a besoin d’espace,
De faire le vide et il cherche sa place.
Il prend des coups, il en donne parfois,
Et la mémoire n’oublie pas comme ça.
On ne peut pas toujours foncer tête baissée.
Sinon, l’oxygène vient à manquer.
Il faut aussi partager, s’il l’on ne veut pas rester sur le bas côté.
Il faut se faire violence mais c’est salutaire.
Personne n’est assez fort pour tenir dans sa main la terre entière.
Alors, il s’allonge un instant, au milieu de nulle part,
Il éprouve le besoin de se reposer, de se laisser aller.
Il se perd dans ses pensées…
Rien de tout cela ne s’est fait par hasard!