Archive | 4 avril 2013

4 avril 2013 2 Commentaires

Le manque

Le manque dans Poésie seul_dans_sa_bulle_0

Après tant d’années passées à tes côtés, comme tu vas me manquer.

Toutes ces fois où j’ai mis mes petits pieds dans tes grands pas,

Tous les petits déjeuners passés à rire pour bien commencer la journée,

Comme ils vont me manquer…

Te regarder discuter, argumenter, parfois t’énerver, pour ce que certains appelleraient des peccadilles,

Des petits riens, un véritable régal pour mes oreilles, qui déjà se sentent flouées pour l’éternité.

Qui d’autre pourra avec sa douce voix me rassurer, me prendre dans ses bras,

Me chanter la douce mélodie que tu avais composée juste pour moi?

Chaque matin, après avoir passé une éternité dans la salle de bain,

Il te fallait un temps infini pour t’habiller.

Tu hésitais, revenais sur ton premier choix, levais les yeux au ciel…

Combien de fois t’es tu découragé(e) pour finalement enfiler ton indémodable jean et ton grand pull vert?

Celui-là même qui avait l’air d’être tellement plus vieux que toi et qui pourtant est toujours là!

Tu finissais toujours par me lancer un regard noir, une mise en garde qui signifiait :

- Si tu oses te moquer, je t’avale toute crue!

Je me sauvais alors en courant, éclatant d’un rire tonitruant, poussé à l’extrême,

Une véritable provocation afin que tu te lances à ma poursuite en poussant de grands hurlements.

- Même pas peur, tralalalalère….même pas peur!

Si c’était vrai hier, aujourd’hui  tout est différent et je me morfonds.

J’ai bel et bien peur.

Peur d’oublier petit à petit ton visage, ta voix, ton odeur.

Toutes ces choses qui étaient toi.

Les années les avaient tatouées sur ma peau, gravées sur mon coeur.

Et pourtant, j’ai peur!

Photos et films deviendront ternes à force d’être regardés.

Je parlerai de toi, je te parlerai même tout bas, tout le temps.

Cela ne me fait pas peur.

Comme tu vas me manquer.

Pourquoi ne t’ai-je pas dit plus fort et plus souvent je t’aime,

Quand tu étais encore là?

4 avril 2013 4 Commentaires

J’ai fait la paix

J'ai fait la paix dans Poésie Shipwreck_turner

Sur une vague, je partirai…Vers l’au delà, je m’en irai ailleurs …

Vers le soleil et vers le vent, sur ce voilier au milieu de nulle part,

Au centre de la tempête, des embruns, emportée par la houle.

Je serai comme la pierre qui roule,

Je me laisserai bercer, j’oublierai tout, tout ce qui fait le monde mauvais.

J’observerai l’horizon, il n’y aura plus de saison.

J’irai droit devant, où me mèneront les vagues, le courant, les poissons.

Je ne regarderai pas en arrière, je chercherai des yeux et du coeur,

La nouvelle île, qui m’apportera la chaleur.

Le passé est resté au port, bien amarré.

Hier est  mort et je flotte toutes voiles dehors.

Je respire à pleins poumons, tel un bateau ivre,

Je viens à vous et je me livre.

La vie ne me fait plus peur, j’ai pris en main le gouvernail,

Je garderai le cap, vaille que vaille!

Mon canoë prenait l’eau, le lit de la rivière s’asséchait,

Mon coeur malade était en apnée, il étouffait.

Mais je ne voulais pas me noyer.

Quand mes jambes ont touché le fond, j’ai poussé très fort vers la surface.

Je me croyais dans une impasse,

Alors, qu’il me restait tant de choses à découvrir…

J’ai donc suivi le chemin de l’espoir, une toute petite et faible lueur,

Et me voilà sur un océan de bonheur.

Mon île est partout où se posent mes pas.

J’ai fait la paix avec le monde.

4 avril 2013 0 Commentaire

La boxe.

La boxe. dans Echanges 19

Un sport de combat, où les adversaires se battent avec leurs poings…

Lorsque je les regardais à la télévision, je ne comprenais pas.

Je ne comprenais pas pourquoi on aimait se battre  jusqu’au KO.

KO, sonné, à  ne plus  pouvoir se relever.

Se relever mais la lèvre,  le nez, l’arcade ensanglantés…

J’ai tout d’abord trouvé un côté animal à tout cela,

Après tout, l’homme a toujours aimé se battre !

Je ne pouvais  croire que c’était pour de l’argent.

Je ne pouvais croire que c’était pour la gloire.

Et encore moins pour l’amour du  sport…

Je ne connais pas toutes les règles.

D’accord, il y a les feintes, les directs, les crochets, les uppercuts…

Les coups sont savamment donnés, de forme pistonnée, fouettée ou balancée-jetée.

Avec le temps j’ai surtout appris à respecter leur pugnacité, leur combativité.

Ces hommes encaissent les coups comme personne.

Ils vont jusqu’au bout d’eux même, ignorant leur propre souffrance.

Et s’ils perdent, ils  ne parlent que de revanche.

C’est à l’arbitre que revient le rôle de chef d’orchestre.

Il observe la blessure, peut d’un mot détruire ” le rêve”.

C’ est alors sans appel, fin du combat, pas de trêve !

Mais que se passe-t’il donc dans leur tête?

Comment peut-on aimer donner et recevoir autant de coups?

Je ne sais pas, je ne sais plus…

Le  nom d’un sextuple champion du monde tel Oscar de la Hoya résonne t’il en vous ?

Ou peut-être celui  d’un quintuple  vainqueur comme Sugar Ray Léonard?

Leur surnom parle pour eux …

Jack Dempsey, “le tueur de Manassa”,  Joe Frazier, “smoking Joe”et sa gauche celeste…

Joseph Louis Barrow, “le Bombardier brun” qui ouvrira la voie aux sportifs noirs !

Walker Smith Jr. dit Sugar Ray Robinson, 202 combats, le plus grand boxeur du 20 ème siècle!

Cassus Clay Jr. qui converti à  l’Islam deviendra  Mohamed Ali.

Il aimait donner un surnom ridicule à tous ses adversaires afin de les décontenancer.

Marcel Cerdan, “le bombardier de Casablanca”, notre poids moyen à nous…

Mike “Iron” Tyson,  “the Baddest man on the Planet”.

Son comportement de voyou réduira à néant des années de labeur.

Autant de noms qui laissent songeur .

Ils étaient puissants sur le ring, ils avaient l’univers dans leurs poings.

Le  jeu de jambe était leur atout, la garde et le punch  leur salut.

Le Grand Ecran n’a pas résisté au plaisir de raconter ces champions toutes catégories.

Ils ont été à un moment de leur vie, tout en haut de l’affiche, adulés, vénérés, respectés.

Mais, peu d’entre eux ont su gérer richesse et notoriété.

Je ne sais pas si tant de coups les ont affaiblis, mais la reconversion fut rarement réussie.

Être boxeur suppose un tempérament qui allie violence et agressivité.

La fin toute proche du règne, révèle en eux un regain de haine et de frustration.

L’étoile veut encore briller, elle rêve d’un dernier coup d’éclat…

Et la foule qui est là, qui réclame la victoire, qui réclame le sang…

L’épuisement et la douleur se lisent sur leurs visages,

Mais ce soir, comme tous les soirs, il n’y aura qu’un seul vainqueur.

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