Un film qui met de bonne humeur. J’ai beaucoup ri. Personne ne se prend au sérieux! Un réel moment de détente. Même mes enfants qui ne sont pas »génération 80″ ont aimé le film…Comme toujours le duo « Anconina Timsit » fonctionne à merveille. Ils donnent beaucoup d’émotion…Je vous épargne le synopsis…
une petite imitation des blues brothers….
Rappelez-vous….Je ne résiste pas au plaisir de vous copier quelques images.
à voir absolument!
- J’ai 3 mois et mon regard attrape la couleur, les visages, les sonorités.
Dans mon berceau, le cercle de lumière est réducteur,
Mais je sens bien qu’il se passe quelque chose au dehors.
- Du haut de mes 5 ans, je regarde le monde,
Les yeux dans les yeux et je n’ai peur de rien.
Je suis curieux de toutes ces choses que je ne comprends pas.
Je pars à l’aventure et déjà je suis un héros.
- J’ai 12 ans. Mon corps se modifie et mes idées aussi.
J’ai mes opinions, je donne mon avis.
Le sexe opposé m’intrigue et mes priorités changent.
J’ai perdu l’innocence de l’enfant.
- J’ai 16 ans. Il est des jours avec et des jours sans.
Manon me fait la gueule, Aurore me fait envie.
Il faut que j’assure . Mes parents sont sur mon dos.
Ils me parlent d’avenir! Je ferai ce qu’il faut.
- J’ai 20 ans et une vie d’étudiant.
Je traîne ici et là avec les potes. Les soirées sont animées.
Il faut que je trouve un job d’été.
Pas pressé d’être autonome.
- J’ai 25 ans. Je me lance dans la vie active.
Je me sens libre.
J’ai un appart, du boulot, une auto!
Une copine quand j’en ai envie.
Pas d’attache, pas déjà.
- J’ai 30 ans et, j’angoisse!
Les copains sont mariés, pères de famille.
Je me sens seul parfois.
Mon coeur reste à sa place, stoïque et sage.
- J’ai 40 ans. Toujours célibataire.
Je voyage, je bouge, je rencontre des gens.
Mais, je travaille trop.
Je ferme les portes que je devrais ouvrir.
L’amour ne fait que passer, je suis fatigué.
-J’ai 50 ans et déjà des regrets.
Je me revois à 5 , à 10 ou à 12 ans.
J’avais envie de croquer le monde à pleine dents,
Et, c’est le monde qui m’a mangé.
J’avais des projets, je les ai perdus en chemin.
Je me suis égaré quand il fallait tendre la main.
Je me suis renfermé quand j’aurais dû vous appeler.
C’est une erreur de penser que l’on fera toujours ce que l’on veut.
Rien n’est écrit dit-on mais il est parfois difficile de suivre le chemin.
On s’égare car la tentation est grande et les ornières nombreuses.
Peu importe si l’on tombe parfois, l’important c’est de se relever, TOUJOURS!
Kotaro Mori