Archive | 16 février 2013

16 février 2013 0 Commentaire

Knock par Jules Romains

Knock  par Jules Romains telechargement-11 telechargement-21

En produisant Knock en 1923, Jules Romains s’inscrit dans une tradition littéraire bien française : la satire des médecins. Depuis le moyen-âge avec Le Vilain Mire, en passant par Le Médecin malgré lui ou Le Malade imaginaire de Molière, nombre d’auteurs ont stigmatisé l’ignorance, le pédantisme, le jargon des docteurs et surtout leur inefficacité quand il ne s’agissait pas du danger qu’il faisait courir à leurs malades. Cependant, en créant le personnage du Docteur Knock, Jules Romains a tant appuyé le trait, que sa farce en trois actes dépasse la simple pochade tympanisant la médecine.

Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/knock-jules-romains.php#ixzz2L3VOZuN6

Un livre à lire, si ça vous grattouille ou  vous chatouille….surtout après avoir mangé de la tête de veau à la vinaigrette…..(sourire)

 

 

16 février 2013 0 Commentaire

Les pérégrines par Jeanne Bourin

Les pérégrines par Jeanne Bourin 510335edvzl._sl500_aa300_

De Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, Nicée, Antioche et Tripoli, Les Pérégrines nous entraînent à la suite de Brunissen, Flaminia et Alaïs, les trois filles d’un parcheminier chartrain. Par leurs yeux, nous découvrons les splendeurs de ces villes mais aussi les terribles épreuves rencontrées en route : la mort qui décime leur famille, les longues marches épuisantes, la faim, la soif, la maladie, les combats, les rivalités qui opposent les seigneurs francs. Soutenues par leur foi et les événements miraculeux qui sauvent les pèlerins du désastre, les trois sœurs nous font également vivre les amours passionnées et contradictoires qui vont diviser leurs cœurs et bouleverser leurs vies. Jeanne Bourin nous restitue avec éclat l’existence quotidienne des croisés. Elle nous replace dans cette époque de foi et de violence, en mêlant l’histoire à la fiction, et nous rappelle que les femmes, elles aussi, ont participé activement aux croisades. Elles furent les aventurières de Dieu.

Aimant l’histoire et les qualités incontestables de romancière de Jeanne, j’ai plongé…avec délice. à lire.

 

510xwgdkhwl._sl500_aa300_

Les Amours blessées :

On suit ici l’histoire d’amour entre Cassandre et Pierre de Ronsard.  Leur amour est unique et exceptionnel car ces personnages s’aiment d’un amour fou et réciproque. Mais un jour, les parents de Cassandre lui annoncent que Pierre veut être poète mais aussi qu’ il est destiné à la prêtrise… Cassandre  lui propose tout de même de continuer à s’aimer. Leurs coeurs et leurs âmes continueront de s’appartenir  mais ils ne pourront être ensemble. Cassandre finira par se marier avec Jean de Pray. Un mariage sans bonheur, sans passion. En secret, elle continuera à aimer Pierre…

Une histoire d’amour épistolaire au final…

J’ai lu ce livre car j’avais étudié la poésie de Ronsard et je voulais connaitre les 2 versions, même romancées: celle de la femme et celle de l’homme.

16 février 2013 0 Commentaire

La retraite sentimentale par Colette

La retraite sentimentale  par Colette 6847a0cea7d0b3ee0246e3317efad5ae5ee95b93

Résumé :

Claudine et Annie (la narratrice de Claudine s’en va) se reposent à Casamène, le domaine d’Annie. Renaud est à l’hôpital pour soigner un début de tuberculose. Le roman consiste essentiellement en un échange des deux femmes à propos de leurs amours et particulièrement Annie dont les amants correspondent aux nombreux voyages de celle-ci. Manuel, beau-fils homosexuel de Claudine, vient un peu troubler cette intimité avec ses ennuis d’argent et de petits amis. Des trois, seule Claudine prétend avoir le grand amour et ne fait que penser au retour de Renaud qui lui écrit de temps à autre. Il reviendra pour mourir peu après et laisser Claudine seule à Casamène entourée de son fidèle Toby-chien et de Prrrou, fille de la chatte Péronelle du début. Elle vivra de son souvenir sans tristesse.

Ce roman, dans lequel on retrouve tous les personnages, Renaud, Marcel, le gros Maugis, Marthe et Léon peut être considéré comme le dernier de la série des Claudine.  La construction est efficace, et j’aime le style, sa façon de décrire les choses et les sentiments. Claudine est une  héroïne attachante, à mille lieues de la vie mondaine…

Comme j’aime, je vous encourage à le lire…comme tous les livres que je présente ici. Ils ne sont pas toujours d’actualité mais le temps n’a aucune prise sur les beaux livres….

 

à dévorer aussi : LA FEMME CACHEE!

la-femme-cachee_2-180x300

Quatrième de couverture

« Son mouvement libéra le mari inquiet, qui, rendu à une jalousie active et normale, recommença de penser et se leva sans précipitation pour suivre sa femme.
Elle est ici pour quelqu’un, avec quelqu’un. Dans moins d’une heure, je saurai tout.
Cent cagoules, violettes ou vertes, lui garantissaient qu’il ne serait ni remarqué, ni reconnu. »

16 février 2013 1 Commentaire

Le grand Meaulnes par Alain Fournier

Le Grand Meaulnes est l’unique roman d’Alain-Fournier, publié en 1913.

Le grand Meaulnes par Alain Fournier affiche-meaulnes-225x300

RÉSUMÉ

À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.

Un roman, lu il y a longtemps, j’avais quinze ans. Un livre qu’il faut avoir lu parmi la longue liste des bons classiques…Un livre qui transporte. Madame nostalgie étant présente tout du long.  J’étais dans ma période « le rouge et le noir »,   »Madame Bovary », « la religieuse », « mémoires d’une jeune-fille rangée », « la chartreuse de parme »……       Il y a des livres, qu’il faut avoir lus, celui-ci en fait partie. On pourra voir le film ensuite…

9782253004868-t

RÉSUMÉ

Une jeune femme romanesque qui s’était construit un monde romantiquement rêvé tente d’échapper – dans un vertige grandissant – à l’ennui de sa province, la médiocrité de son mariage et la platitude de sa vie. Mais quand Flaubert publie Madame Bovary, en 1857, toute la nouveauté du roman réside dans le contraste entre un art si hautement accompli et la peinture d’un univers si ordinaire. L’écriture transfigure la vie, mais s’y adapte si étroitement qu’elle la fait naître sous nos yeux.
« Ce n’était plus du roman comme l’avaient fait les plus grands », dira Maupassant : « C’était la vie elle-même apparue. On eût dit que les personnages se dressaient sous les yeux en tournant les pages, que les paysages se déroulaient avec leurs tristesses et leur gaieté, leurs odeurs, leur charme, que les objets aussi surgissaient devant le lecteur à mesure que les évoquait une puissance invisible, cachée on ne sait où. »

9782253009696-t

RÉSUMÉ

Un de ses amis, le marquis de Croismare, s’étant intéressé au sort d’une jeune femme qui demandait à sortir du couvent où elle avait été placée contre son gré, Diderot eut l’idée facétieuse, en 1760, de lui adresser des lettres prétendument écrites par la religieuse qui lui demandait secours. Le marquis tomba dans le piège, une correspondance s’ensuivit, et l’écrivain, pris à son propre jeu, finit par composer les mémoires que Suzanne Simonin était censée avoir écrits à l’attention de Croismare. « Effrayante satire des couvents » – la formule est de Diderot -, ce roman d’une destinée malheureuse est d’une impitoyable vérité. Mais d’une vérité également engagée, car derrière la voix de Suzanne résonne celle de l’auteur lui-même, qui ne consent pas à voir l’épanouissement humain entravé par l’enfermement ni les exigences de la nature bafouées par la complaisance conjointe des familles et de l’église. Diderot y est présent tout entier.
édition de Claire Jaquier.

9782253006206-t

RÉSUMÉ

Le Rouge et le Noir, roman central de Stendhal, porte un titre qui symbolise la table de jeu. Une fois une couleur amenée il n’est plus temps de revenir en arrière. Mais le jeu comporte une direction ou un dessous des cartes qui est l’énergie. La présence, le degré ou l’absence de l’énergie, voilà ce qui fait une destinée.
Le Rouge et le Noir, c’est le roman de l’énergie, celle d’un jeune homme ardent, exigeant et pauvre dans la société de la Restauration. Il a pour sous-titre : Chronique de 1830, cela signifie la France, toute la France, la Province et Paris. Julien est le délégué à l’énergie provinciale, le délégué du talent à la carrière, des classes pauvres à la conquête du monde.
L’énergie de Julien ne va pas sans une violence de tempé-rament, une intensité de chauffe qui le conduit à l’échafaud.
Cette peinture, pleine, puissante, normale de l’énergie d’un homme, d’un pays, d’une époque, compose une oeuvre immense que son temps ne comprit pas mais dont la vivante influence n’est pas encore épuisée.

9782253160687-t

RÉSUMÉ

Cadet de grande famille fasciné par Napoléon qu’il rêve d’aller rejoindre, Fabrice del Dongo arrive à Waterloo quand commence la bataille. Mais il ne suivra pas la carrière des armes à quoi il aspirait, et consentira à devenir prélat. Avec assez de détachement, cependant, pour que l’essentiel reste bien pour lui la chasse au bonheur – c’est-à-dire l’amour.
Quand Stendhal publie La Chartreuse de Parme en 1839, le propre du roman demeure toujours à ses yeux le romanesque où rien ne compte que le récit qui se moque du sérieux, l’allègement de la vie et l’héroïsme des grandes actions comme des grandes passions. Et le paradoxe de ce livre moderne, qui est aussi une satire du pouvoir et de la cour de Parme, de ce livre où les Italiens retrouvent leur culture, c’est qu’il demeure apparenté au vieux fonds sans âge des romans où l’aventure s’accompagne d’un climat de bonheur et de gaieté.

207036786x

RÉSUMÉ DU LIVRE

Je rêvais d’être ma propre cause et ma propre fin ; je pensais à présent que la littérature me permettrait de réaliser ce voeu. Elle m’assurerait une immortalité qui compenserait l’éternité perdue ; il n’y avait plus de Dieu pour m’aimer, mais je brûlerais dans des millions de coeurs. En écrivant une oeuvre nourrie de mon histoire, je me créerais moi-même à neuf et je justifierais mon existence. En même temps, je servirais l’humanité : quel plus beau cadeau lui faire que des livres ? Je m’intéressais à la fois à moi et aux autres ;j’acceptais mon ‘incarnation‘ mais je ne voulais pas renoncer à l’universel : ce projet conciliait tout ; il flattait toutes les aspirations qui s’étaient développées en moi au cours de ces quinze années.

12

Haiyang |
lescontesdethalia |
Kittykitkat |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | les meilleures sélections d...
| Quejelaime
| Serge1885