Archive | 16 février 2013

16 février 2013 3 Commentaires

Le livre de poche a 60ans!

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Révolutionnaire lors de sa naissance en février 1953, le Livre de Poche fête ses 60 ans, avec au palmarès plus d’un milliard de livres imprimés et vendus en six décennies, un catalogue de 5.200 titres et plus de 2.000 auteurs.

C’est un visionnaire, Henri Filipacchi, alors secrétaire général de la Librairie Hachette, qui saisit en 1953 l’importance de l’accès à la lecture pour tous et conçoit ces petits livres à prix modique (2 francs, soit 30 centimes d’euros). Une véritable révolution culturelle qui a profondément marqué la seconde moitié du XXe siècle.

En mettant au service de tous les grands textes classiques et modernes les techniques d’impression et de diffusion du roman populaire, Henri Filipacchi est applaudi par les partisans de cette démocratisation, mais aussi fustigé par d’autres, hostiles à ce « rabaissement de la littérature »…

Les trois premiers titres parus au Livre de poche sont Koenigsmark de Pierre Benoit, Les Clés du royaume d’A. J. Cronin et Vol de nuit d’Antoine de Saint-Exupéry.

Le décollage du Livre de Poche a dû néanmoins attendre la fin des années 1950 et le plébiscite de la nouvelle génération des « baby-boomers » lecteurs. La croissance s’accélère dans les années 1960 : de 8 millions d’exemplaires en 1958, les ventes atteignent 28 millions en 1969.

Ce 60e anniversaire est notamment marqué par la création de l’ »E-book du Livre de Poche », son catalogue numérique, un concours d’écriture en ligne sur le site de la plate-forme communautaire welovewords.com, ou encore une grande exposition retraçant son histoire et ses évolutions graphiques au Salon du livre, du 22 au 25 mars à Paris.

Source : Le Point

 

16 février 2013 0 Commentaire

Notre prison est un royaume par Gilbert Cesbron

Notre prison est un royaume   par Gilbert Cesbron biblioblog066

Résumé :

François, Pascal, Hardrier, Fauchier-Delmas, tels sont les quatre mousquetaires qui règnent sur la part de rêves et de détresses secrètement entretenue dans le monde clos d’un lycée parisien. Parce que Pascal s’est donné la mort, le chahut quotidien prend pour les trois camarades l’allure d’une enquête à la fois dérisoire et pathétique. Sous le jeu des plaisanteries d’écoliers, de généreuses illusions se dissipent et les exploits saugrenus des lycéens en révolte se teintent de mélancolie. Quand François découvrira la réponse à sa question « pourquoi Pascal s’est-il suicidé ? » il tournera la page de l’insouciance et de la frivolité poétiques.

Dans une fresque, souvent haute en couleur, Cesbron évoque avec la verve d’un véritable conteur les anecdotes émouvantes ou cocasses qui forment la vie d’un lycée. Élèves turbulents, professeurs graves et ridicules, autorités solennelles et méprisées composent un monde qui possède ses propres lois et s’érige aux frontières du merveilleux et du sordide.

Une autre époque mais un thème toujours d’actualité.  J’ai beaucoup aimé le style et les anecdotes…
16 février 2013 0 Commentaire

Lève toi et marche par Hervé Bazin

Lève toi et marche   par Hervé Bazin 4742114278_8f0c9fcafc-202x300

    PARU LE : 01/08/1994
 » Non, je ne suis pas, je ne serai pas une infirme ordinaire, que mon orgueil bouleverse mes défaillances !  » Ordinaire, la vie de Constance, vingt ans, ne le sera pas. Paralysée, elle aura une influence décisive sur les êtres qu’elle a choisis pour agir à sa place. Mais le mal dont elle est atteinte empirera et, malgré sa volonté farouche, il ne lui sera même pas accordé de vivre par personnes interposées. Contre une morale formelle et consacrée, Constance est le champion de la sincérité et de la générosité constructive. Elle incarne le courage personnel, et se raillant elle-même avec un désespoir discret, elle remplit ce premier devoir humain : dominer les servitudes du destin. Courageux, poignant, tendre et sensible, Lève-toi et marche est un des grands romans d’Hervé Bazin. Voilà, tout est dit et écrit ici! à lire….
16 février 2013 0 Commentaire

Le salaire de la peur par Georges Arnaud

Le salaire de la peur   par Georges Arnaud

Résumé :

Ils ont été pris au piège de ce port sordide du littoral sud-américain, dans un décor de fin du monde.
Pour ces vagabonds des tropiques, aventuriers faméliques, criminels, il ne reste plus qu’à mourir sur place ou récolter quelques dollars pour fuir cet enfer. Quitte à y laisser leur peau, un Français et trois autres desperados acceptent une mission suicide : convoyer, sur des pistes impraticables, un camion hors d’usage chargé de nitroglycérine. Un camion qui prend des allures de destin. Commence alors une épopée de l’angoisse pure et de l’absurde…
On pense plus au film lorsque l’on parle du salaire de la peur qu’au livre, parce qu’il a été incarné à l’écran par des acteurs extraordinaires, mais lisez ce livre! Moi, je l’ai trouvé bouleversant et très prenant.
« Victime de son acharnement même-son acharnement à vivre- Sturmer est resté cramponné au volant »
16 février 2013 0 Commentaire

Les mains sales par Sartre

Les mains sales   par Sartre 41466jfcezl._bo2204203200_pisitb-sticker-arrow-clicktopright35-76_aa300_sh20_ou08_

 l’ouvrage

Date de publication: 8 février 1972
 » Comme tu tiens à ta pureté, mon petit gars ! Comme tu as peur de te salir les mains. Eh bien, reste pur ! A quoi cela servira-t-il et pourquoi viens-tu parmi nous ? La pureté, c’est une idée de fakir et de moine. Vous autres, les intellectuels, les anarchistes bourgeois, vous en tirez prétexte pour ne rien faire. Ne rien faire, rester immobile, serrer les coudes contre le corps, porter des gants. Moi j’ai les mains sales. Jusqu’aux coudes. Je la ai plongées dans la merde et dans le sang. « 
Créée en 1948 au théâtre Antoine par François Périer et André Luguet, Les mains sales, pièce sur l’engagement politique, est une des œuvres théâtrales les plus retentissantes de l’auteur de Huis clos, des Mouches, de La putain respectueuse, des Séquestrés d’Altona, du Diable et le bon Dieu.
Sartre était le compagnon de Simone de Beauvoir.
à lire aussi : la nausée,   les mots….
Des mots d’une force incroyable, un engagement profond et sincère.
« On croirait à t’entendre que toutes les opinions se valent et qu’on les attrape comme des maladies »
Faites-vous votre opinion….
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