Le soleil se lève aussi par Hemingway
RÉSUMÉ DU LIVRE
À première vue, ce pourrait être un conte grivois et grisé, plongé dans cette ivresse permanente qui voile les nuits françaises puis espagnoles de ces jeunes Américains. Il en ressort d’abord un malaise, celui du désespoir que cache ce goût de l’alcool et de la nuit. Un effet de cynisme suintant et de ‘désabusement‘ permanent. Pourtant, derrière la langue rude, charnelle et impeccable de l’ancien journaliste, sourd la lumière. Car le soleil se lève aussi chez les personnages d’Hemingway. Une lumière pudique, silencieuse mais qui révèle les sentiments cachés de ces hommes virils. Alors, au-delà des brumes de l’ivresse et de la dureté des coeurs, percent les rayons de la fraternité, germe la poésie, éclosent les amours.
Citation : « Décider de ne pas être un salopard permet de se sentir plutôtbien… Ca pourrait presque remplacer Dieu. »
Hemingway reçoit le prix Pulitzer pour ‘Le Vieil Homme et la mer’ en 1952, puis le prix Nobel de littérature en 1954. J’ai lu aussi pour qui sonne le glas…
Vous aimerez Hemingway….