Archive | 6 février 2013

6 février 2013 1 Commentaire

Le soleil se lève aussi par Hemingway

Le soleil se lève aussi  par Hemingway hemingway_soleil_1972

RÉSUMÉ DU LIVRE

À première vue, ce pourrait être un conte grivois et grisé, plongé dans cette ivresse permanente qui voile les nuits françaises puis espagnoles de ces jeunes Américains. Il en ressort d’abord un malaise, celui du désespoir que cache ce goût de l’alcool et de la nuit. Un effet de cynisme suintant et de ‘désabusement‘ permanent. Pourtant, derrière la langue rude, charnelle et impeccable de l’ancien journaliste, sourd la lumière. Car le soleil se lève aussi chez les personnages d’Hemingway. Une lumière pudique, silencieuse mais qui révèle les sentiments cachés de ces hommes virils. Alors, au-delà des brumes de l’ivresse et de la dureté des coeurs, percent les rayons de la fraternité, germe la poésie, éclosent les amours.

Citation : « Décider de ne pas être un salopard permet de se sentir plutôtbien… Ca pourrait presque remplacer Dieu.  »

Hemingway reçoit le prix Pulitzer pour ‘Le Vieil Homme et la mer’ en 1952, puis le prix Nobel de littérature en 1954. J’ai lu aussi pour qui sonne le glas…

Vous aimerez Hemingway….

6 février 2013 0 Commentaire

Qui j’ose aimer par Hervé Bazin

Qui j'ose aimer  par Hervé Bazin xy240-1

« La Fouve » , depuis un demi-siècle, c’est une maison de femmes où Isa, âgée de dix-huit ans, a toujours vécu heureuse et libre. Le remariage de sa mère va provoquer bien des drames. Dans ce roman amer et puissant, Hervé Bazin loue le courage féminin et décrit avec une grande ,poésie le charme de la vie à la campagne.

Extrait :

Trop fraîche pour plonger, cette eau ni courante ni dormante , mais comment faire autrement. Allons ! Le pull me jaillit des bras, ma jupe glissa, aussitôt rejointe pas ce soutient-gorges, qui, du reste, n’avais jamais eu l’occasion de soutenir grand-chose, depuis que devenu trop petit pour maman, il avait repris du service en devenant trop grand pour moi. Frissonnante et les paumes sur les seins, j’enlevai ma très blanche culotte. « Et tes cheveux ? » protesta ma soeur dans mon dos. Tant pis, ma culotte venait de tomber. Nathalie commençait à vociférer : »Toute nue, si tu n’as pas honte à dix-huit ans ! »

Mais aussi :

Vipère au poing

La tête contre les murs

Lève toi et marche

L’huile sur le feu

Les bienheureux de la désolation

…vous pouvez tous les lire….

 

6 février 2013 1 Commentaire

La mort est mon métier par Robert Merle

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«Le Reichsführer Himmler bougea la tête, et le bas de son visage s’éclaira… 
- Le Führer, dit-il d’une voix nette, a ordonné la solution définitive du problème juif en Europe. 
Il fit une pause et ajouta : 
- Vous avez été choisi pour exécuter cette tâche. 
Je le regardai. Il dit sèchement : 
- Vous avez l’air effaré. Pourtant, l’idée d’en finir avec les Juifs n’est pas neuve. 
Nein, Herr Reichsführer. Je suis seulement étonné que ce soit moi qu’on ait choisi…»

RÉSUMÉ DU LIVRE

Récit de la vie de Rudolph Hess et plus particulièrement de sa participation à l’Holocauste, ce livre décrit les mécanismes d’une machine basée sur l’autorité et la peur, une machine politique qui a causé la mort de millions de personnes. Suite à une série d’entretiens avec HessRobert Merle a cherché à comprendre comment ces hommes somme toute ordinaires ont pu mettre en place et faire fonctionner un tel système.

Si cette période noire de l’histoire vous intéresse, il faut lire ce livre. Pourquoi et comment peut-on être amené à vivre ou faire vivre de telles atrocités? La peur? Pas seulement…

à lire absolument comme tous les livres de Robert merle.

6 février 2013 1 Commentaire

Rage blanche par Jean Hougron

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Jean Hougron, jeune professeur de vingt-trois ans au pensionnat Saint-Pierre de Dreux  part pour l’Indochine, en juin 1947, engagé par une maison d’import-export pour vendre des boîtes de lait concentré, des sardines à la tomate et des bouteilles de champagne en grande quantité. Fasciné par Saigon qui explose sous le poids des réfugiés et profite des affaires florissantes que la France en guerre lui permet d’entretenir, animé d’une curiosité certaine pour les grands espaces dont il entend sans cesse parler et las d’une vie de bureau somme toute assez banale, Hougron décide d’accompagner un ami jusqu’à la frontière thaïlandaise à bord d’un camion chargé de cotonnades et de quincaillerie. L’aventure commence : elle va durer quelques années. De ce voyage, Hougron a rapporté quelques milliers de pages de notes. Elles donneront naissance au cycle de La Nuit indochinoise. Cette œuvre fut couronnée, en 1953, par le Grand Prix du roman de l’Académie française. De l’existence quelque peu marginale que Jean Hougron vécut en Indochine dans les années 1950 comme planteur de tabac, ramasseur de benjoin ou de cornemolle de cerf et marchand de bière, apprenant à parler laotien et chinois, il a su dépeindre un pays envoûtant comme une drogue, dans un décor où la boue et le sang de la colonisation se mêlent aux aléas de la vie quotidienne, à l’amour et à l’amitié. Les héros de Hougron, révoltés, pathétiques et parfois cruels, traversent leur propre histoire, qu’ils soient européens ou indochinois, avec la même rage de vivre que celle qui fit dire à leur auteur qu’il venait de passer là  » les meilleurs moments de sa vie « .

 

Encore un roman historique…quand derrière, il y a du vécu, quel régal! à lire absolument.

6 février 2013 0 Commentaire

Un turbulent silence par André Brink

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RÉSUMÉ DU LIVRE (évène)

En 1824 éclate dans une ferme isolée en Afrique du Sud une des très rares révoltes d’esclaves dans l’histoire du pays : opposée à deux fermiers blancs, Barend et Nicolaas, se dresse une poignée de travailleurs noirs. L’esclavage sera aboli quelques mois après l’insurrection, et l’apartheid, chacun le sait, ne sera banni qu’un siècle et demi plus tard. Ce roman décrit aussi la nature de l’esclavage qui animalise l’homme : l’esclave travaille, il est nourri, battu comme un chien ; il a la même valeur que celui-ci. C’est aussi le portrait des différences entre des hommes dans la même situation, oscillant entre soumission et rébellion, soif de liberté et peur de celle-ci.

Un sujet qui m’inspire. Très bien écrit, quand on commence la lecture, on a envie d’aller jusqu’au bout. Cet écrivain  a beaucoup lutté contre l’apartheid. On le sent contestataire tout au long du roman. Le style reste chaleureux, chargé d’histoire, de passion et d’amour.

à lire.

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