Des souris et des hommes par J. Steinbeck

Dans Des souris et des hommes (1937), John Steinbeck s’inspire de son expérience d’ouvrier agricole pour dépeindre un monde de misère et de violence, mais où les plus belles valeurs humaines peuvent également s’exprimer.

À travers l’histoire de George Milton et Lennie Small, il montre combien l’amitié et l’espoir d’une vie meilleure soutiennent les hommes et leur permettent de garder leur dignité . Mais l’histoire est tragique : Lennie étant un simple d’esprit incapable de maîtriser sa force surhumaine. Ses projets sont voués à l’échec car il détruit tout ce qu’il veut simplement caresser – des souris, un chiot et finalement une femme –Le rêve de Lennie et George de s’acheter une petite ferme semble soudain sur le point de se réaliser lorsque le vieux Candy leur propose de joindre ses économies aux leurs…

Jalousie, complexe d’infériorité, échec du langage…il s’agit d’une  œuvre engagée, qui dénonce la condition inférieure réservée pendant la Grande Dépression aussi bien  aux personnes souffrant de déficiences mentales qu’ aux Noirs, aux femmes et aux journaliers dans leur ensemble. La mise à mort du vieux chien  symbolise la dureté avec laquelle la société exclut tous les individus ne correspondant pas aux « normes ».

Un livre qui donne à réfléchir. Je l’avais étudié en classe. Un livre qui se lit vite mais qui reste gravé au fond de nous.

Des fleurs pour Algernon par Daniel Keyes

 

Quatrième de couverture:

   Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l’intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l’assistance de la psychologue Alice Kinnian, d’appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d’esprit employé dans une boulangerie.

     C’est bientôt l’extraordinaire éveil de l’intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l’amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser.

     Mais un jour, les facultés supérieures d’Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d’un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner à l’état de bête…

Daniel Keyes est né à Brooklyn en 1927. Après ses études, il entra dans la marine marchande avant de devenir rédacteur d’une revue d’anticipation, puis professeur à l’université de l’Ohio. Son œuvre majeure, Des fleurs pour Algernon, a connu un immense succès et a été portée à l’écran par Ralph Nelson sous le titre Charly.

Prix obtenus :     Hugo, nouvelle/short story  en 1960 et Nebula, roman en 1966

Un livre qui ne laisse pas indifférent… toucher des doigts le soleil et s’enfoncer à nouveau dans les ténèbres… à lire absolument.

Vent d’Est, vent d’Ouest par Pearl Buck

Résumé pris sur Babélio.
A la veille de la révolution communiste, une noble demeure chinoise, où l’attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l’autorité du père et de la mère n’ont subi aucune atteinte…
Mais le fils revient d’Amérique avec une épouse étrangère…La fille, mariée à un jeun médecin, essaie à grand-peine de s’émanciper de son milieu familial…

A travers les réactions de cette famille de haute condition où l’attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l’autorité du père et de la mère n’avait encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine.
C’est la violence des vents d’Est et d’Ouest, soufflant en cyclone sur la Chine, créant ces dramatiques conflits…

—————————————–

J’ai lu ce livre, il y a très longtemps. Mais, il fait toujours partie de mes livres préférés. La description faite  de ce pays et de ces gens est si juste! On ne peut rester insensible même si l’époque ou le pays ne vous attire pas, vous serez pris par l’histoire et la façon de la raconter . Un livre à lire assurément.

La mère par Pearl Buck

 

Ce livre raconte la vie quotidienne d’une paysanne chinoise avant la Révolution.
Avec les mots du coeur, et un sens aigu du détail, Pearl Buck nous retrace l’ existence pathétique  de cette mère où s’affirme à travers la souffrance et le désespoir la noblesse secrète des pauvres et des humiliés. à croire que le destin s’acharne  contre elle.

citation :   »Sa mère, debout, la regardait partir, le coeur souffrant d’une douleur impossible à concevoir ; les pleurs coulaient de ses yeux et cependant elle ne voyait pas de quelle autre manière elle aurait pu agir. Elle demeura immobile jusqu’à ce que la montagne s’élevât entre sa fille et elle, la cachant à ses yeux. »

Beaucoup de descriptions dans ce roman, celles du quotidien surtout. On attribue  aux personnages, non pas des noms ou des prénoms mais des professions, des actions, des rôles. Mais la justesse des descriptions fait que l’on ne peut rester indifférent. Pearl Buck sait trouver les mots justes, ceux qui vous touchent en plein coeur et font glisser une larme sur la joue.

à découvrir.