Ombre qui songe…
Je ferme les yeux, juste un instant et je t’imagine.
Ici, devant moi, de retour encore une fois.
Je transpire, mon coeur qui bat soulève cette poitrine,
Qui si longtemps fut ton refuge, ton véritable chez toi.
Puis, au petit matin, comme le brouillard tu disparais,
Dès que le soleil, me fait signe derrière les volets.
En une seconde, tu redeviens poussière d’or,
Tel le tourbillon d’une tornade, par la fenêtre tu sors.
Mes yeux doucement se réveillent, ils cherchent la lumière,
Que durant le sommeil tu apportais à mon corps.
Ton absence est comme l’armistice en temps de guerre,
Des sentiments unilatéraux qui chassent le conquistador.
Et pourtant, de l’espoir en mon coeur, chaque nuit.
Une attente dévorante qui inlassablement me ronge.
Alors, cloîtrée et résignée, tout au fond de mon lit,
Je ne suis qu’une ombre qui songe.