Tout le monde a eu peur au moins une fois dans sa vie, peur d’avoir mal, de perdre l’autre, de faire souffrir, peur de l’inconnu…
La peur est multiple.
On peut avoir peur parce qu’il y a du danger, réel ou supposé.
Cela peut-être physique ou encore Psychologique.
Ce qui est certain, c’est que toute peur génère du stress. Elle peut être négative ou au contraire, vous pousser dans vos derniers retranchements pour finalement amener du positif, parce qu’elle vous aura forcé à vous dépasser pour la surmonter.
Bien-sur, le mal-être engendré par la peur se traduit souvent par des perles de sueur, un mal de ventre ou d’estomac insupportable, des genoux qui tremblent…une respiration difficile, un pouls qui s’accélère.
Peurs et phobies vont souvent de pair.
Les phobies amenant un état d’anxiété parfois permanent.
Les peurs sont nombreuses. Il existe de petites peurs comme la peur du noir, la peur de rougir…et d’autres plus angoissantes encore qui créent dans notre quotidien des appréhensions souvent mal comprises, engendrant la peur du ridicule (qui pourtant ne tue pas, tout le monde le sait!).
Je cite, la peur de l’avion, des transports, des insectes, du vide…
Viennent ensuite, les peurs les plus noires, celles de l’abandon, de la mort…de vivre bien souvent.
Certains ont même peur de tout tout en ne parvenant pas à mettre un nom sur ce qui les effraie vraiment.
Freud(encore lui) voyait dans la peur, la marque d’un échec, celle du refoulement de ses pulsions sexuelles ou de ses pulsions d’agressivité.
Aujourd’hui les psychoses chroniques se soignent différemment. On prend en compte tous les facteurs : psychologiques, sociaux et biologiques. On décortique la personne…pour mieux atteindre le coeur de l’angoisse. Car, cela reste rassurant, certaines peurs sont guérissables!
Cela doit être terrible de vivre dans la peur de tout…d’ailleurs, cela ne s’appelle pas vivre…
dessin de Karan : lien
Il y a l’oiseau, le tout petit qui doit quitter le nid,
L’enfant, qui fait ses premiers pas, qui avance dans l’inconnu.
L’amoureux aussi qui espère sa belle, sous le porche, transi.
Qui ne sait pas encore qu’elle ne l’aime plus.
Le travailleur qui a peur pour son emploi,
Pour le garder, il accepterait n’importe quoi.
Pourvu qu’il puisse subsister jusqu’à la nouvelle saison,
Et subvenir aux besoins de toute la maison.
Je n’oublie pas Lucie, hypocondriaque, à l’âme toujours triste.
Persuadée qu’elle va mourir, tragédienne alarmiste.
Il y a toi, moi et tout ce monde…
Nous, qui lentement égrenons les secondes,
Espérant vainement que demain, tout ira bien.
Que l’on aura enfin plus peur de rien.