Demain j’aurai vingt ans par Alain Mabanckou
« le danger pour l’écrivain noir est de s’enfermer dans sa « noirceur », comme dirait Frantz Fanon. Il ne s’agit pas de tomber dans le piège de l’affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L’autocritique est essentielle si l’on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ».
En résumé : Demain j’aurai vingt ans
Je suis allée en Afrique, je l’ai trouvée envoûtante. Je ne suis pas restée assez longtemps pour pouvoir dire que je connais ce pays mais, les nombreux livres que j’ai engloutis par la suite, sur les conseils de ma tante qui a vécu 20 ans sur ce continent, m’ont attachée particulièrement à ce pays.
Ici, on découvre l’Afrique sous toutes ses facettes. La vie au quotidien, le comportement, les voisins, la rue, la ville, le pays, ses relations avec les autres pays…
Le portrait qui en est fait est drôle parfois, émouvant toujours et grave aussi. On parle du fou, on le dit philosophe. On évoque les maux et les mots…on cite Georges Brassens, Alphonse Daudet, Hugo… J’aime la façon d’analyser chaque chose, chaque action car il y a toujours une explication à tout et on prend le temps de la donner…rien ne se fait au hasard. On fait très attention au qu’en dira t’on, à la magie, on croit au pouvoir de l’image…on interprète, on exagère…
J’ai passé un très bon moment et parfois, j’avais l’impression d’y être véritablement…