Archive | 20 décembre 2012
Demain j’aurai vingt ans par Alain Mabanckou
« le danger pour l’écrivain noir est de s’enfermer dans sa « noirceur », comme dirait Frantz Fanon. Il ne s’agit pas de tomber dans le piège de l’affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L’autocritique est essentielle si l’on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ».
En résumé : Demain j’aurai vingt ans
Je suis allée en Afrique, je l’ai trouvée envoûtante. Je ne suis pas restée assez longtemps pour pouvoir dire que je connais ce pays mais, les nombreux livres que j’ai engloutis par la suite, sur les conseils de ma tante qui a vécu 20 ans sur ce continent, m’ont attachée particulièrement à ce pays.
Ici, on découvre l’Afrique sous toutes ses facettes. La vie au quotidien, le comportement, les voisins, la rue, la ville, le pays, ses relations avec les autres pays…
Le portrait qui en est fait est drôle parfois, émouvant toujours et grave aussi. On parle du fou, on le dit philosophe. On évoque les maux et les mots…on cite Georges Brassens, Alphonse Daudet, Hugo… J’aime la façon d’analyser chaque chose, chaque action car il y a toujours une explication à tout et on prend le temps de la donner…rien ne se fait au hasard. On fait très attention au qu’en dira t’on, à la magie, on croit au pouvoir de l’image…on interprète, on exagère…
J’ai passé un très bon moment et parfois, j’avais l’impression d’y être véritablement…
Vous avez un message.
Il se hasarde sur les sites de rencontre…il vogue tel un voilier sur une mer d’huile. Sa timidité l’empêche de contacter celle qu’il attend… celle qui l’attend.
Il préfère les portraits sans photo. De toute façon, elle n’est jamais comme sur l’image…Son ami René en a fait les frais la semaine dernière. Il a bien vite décroché l’oeillet agrafé à sa boutonnière lorsque son rendez-vous a franchi le seuil à la taverne du gaulois. Il attendait une petite blonde d’une trentaine d’années, il a vu « une blondasse, toute ronde, même pas classe », enfin c’est ce qu’il lui a raconté en rentrant, complètement dépité.
Non, lui, il n’a pas envie de kleenex, il ne veut pas errer de rendez-vous en soirée manquée! Il n’est pas pressé.
Il sait qu’en Amour, le meilleur moment est celui de la découverte… quand 2 êtres qui ne savent absolument pas qui ils sont, ni à quoi ils ressemblent, distillent encore et encore l’information. Oh, ils trouvent très vite un terrain d’entente, entre moquerie et provocation…toujours gentille…mais attention à ne pas trébucher…les mots vous emmènent où ils veulent, tout dépend de l’interprétation qu’on veut bien leur donner. Il ne faut pas perdre le contrôle.
Lui, il sait tout cela pour l’avoir vécu. Cela fait maintenant 2 ans qu’il est seul. Il les aime un peu intrigantes, un peu intellectuelles, un soupçon jolies… enfin, le vocable exact serait charismatiques. Qu’elle sache cuisiner ou pas lui importe peu! Elle n’aime pas le ménage, aucun souci, il prendra quelqu’un pour l’aider dans cette tâche. Il recherche de la complicité, l’envie de faire des choses, ensemble.
Quand Sandra l’a quitté, il s’est senti comme soulagé. Toutes ces années à vivre l’un à côté de l’autre. Un câlin de temps en temps par habitude…mais, sans passion. Un corps à corps triste, où l’orgasme n’est plus le plaisir mais l’aboutissement d’un « frotti frotta ». Où, les coeurs ne se murmurent plus « je t’aime »…
Maintenant même si l’absence de tendresse le fait souffrir parfois, il sait qu’il vaut mieux vivre seul que mal accompagné.
Alors, il prend son temps. Il sait qu’il trouvera son âme soeur. Il y a tellement de gens seuls…Il n’a juste pas cherché au bon endroit.
Il décide donc de se promener sur les blogs…ils sont si nombreux que parfois, il se demande si c’est une bonne idée. Les thèmes sont variés et les mots qui les composent donnent une image même floue, même lointaine, mais une image tout de même de la personne qui se cache derrière un pseudo, une écriture, des histoires…Il sait déceler la souffrance, la solitude aussi. Alors, il laisse des commentaires qui parfois donnent lieu à des réponses extraordinaires. Quand elles piquent sa curiosité, il se lance …son coeur retrouve des ailes alors et il sait…il sait que bientôt, il trouvera chaussure à son pied. L’Amour est là, tout près…il l’entend déjà frapper à la porte…
Vous avez un message!