Jean Marais 1913-1998
Voici une biographie trouvée sur le net. je n’ai pas eu envie de la retoucher. Elle résume de jolie manière la vie de l’artiste
Acteur emblématique du cinéma français depuis les années 40, Jean Marais est aussi metteur en scène, écrivain, sculpteur, potier, peintre et cascadeur. Que de talents pour un seul homme !
Il débute en 1933 devenant figurant mais sans jamais obtenir de vrai rôle ( L’Epervier, Le Scandale, L’Aventurier). Recalé au concours d’entrée au Conservatoire, il étudie au Théâtre de l’Atelier, grâce à l’argent gagné par ses figurations. En 1937, il rencontre le réalisateur et poète Jean Cocteau. Cette rencontre est déterminante, tant professionnellement que personnellement. Leur amitié teintée d’amour durera jusque 1963, année du décès de Cocteau.
Initialement, Jean Marais tenait des rôles muets au théâtre, sa voix n’étant pas du tout adaptée à la scène: c’est pour la changer que l’acteur a commencé à fumer. En 1941, il fait ses vrais début au cinéma dans Le Pavillon brûle de Jacques de Baroncelli, avec Michèle Alfa et Elina Labourdette. La grande consécration au cinéma, l’acteur la devra encore à Jean Cocteau, pour qui en 1943, Jean Delannoy filmera le scénario de L’Éternel retour, avec Madeleine Sologne. Dès lors, il ne cesse plus de tourner.
En 1944, alors que Jean Marais est considéré comme «l’homme le plus beau du monde», Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, dans lequel il interprète… la Bête. Le film, très difficile à jouer, est une merveille esthétique et un succès surprenant qui propulse l’acteur au plus haut. En 1948, il joue dans Les Parents terribles, puis l’année d’après dans Orphée.
Après 1950, Jean Marais va donner au public l’image d’un jeune premier sportif, sachant manier l’épée et monter à cheval. Il est volontiers cascadeur et a la réputation de ne jamais se faire doubler pour les scènes dangereuses. Il est successivement l’interprète des personnages les plus célèbres de la littérature populaire: Edmond Dantès dans Le Comte de Monte Cristo, Henri de Lagardère dans Le Bossu, François de Capestan dans Le Capitan, le Baron Philippe de Sigognac dans Le Capitaine Fracasse, Stanislas dans L’Honorable Stanislas, agent secret et même Simon Templar dans Le Saint prend l’affût.
Il s’éloigne de Jean Cocteau pour tourner avec d’autres cinéastes tout aussi talentueux comme G.W. Pabst ( La Maison du silence), Luchino Visconti ( Nuits blanches), Jean Renoir ( Elena et les hommes) ou Sacha Guitry ( Si Versailles m’était conté, Napoléon). Il retrouvera Jean Cocteau pour son dernier film Le Testament d’Orphée. En parallèle, il entre à la Comédie Française en tant que comédien, metteur en scène et décorateur, et ce malgré son jeune âge: occuper ce poste avant quarante ans, c’est sans précédent!
Malheureusement, de films populaires il va passer à des films de plus en plus médiocres. Le succès revient avec les Fantômas ( Fantômas, Fantômas se déchaîne, Fantômas contre Scotland Yard), mais Jean Marais n’attire plus tous les regards: la vraie vedette, c’est Louis de Funès!
En 1970, après Peau d’âne, il renonce alors au cinéma. Il part pour Vallauris où il s’exerce à la sculpture et la poterie (il possédait là-bas un magasin de poteries et une galerie d’art). Il se met à la peinture, écrit ses mémoires (Mes quatres vérités, Histoires de ma vie), et enregistre des chansons. Puis il revient au théâtre, pour l’anniversaire de Jean Cocteau: il est Don Diegue dans Le Cid de Corneille mis en scène par Francis Huster, il donne la réplique à Edwige Feuillère dans La maison du lac et, en 1988, met en scène et interprète Bacchus de Jean Cocteau.
Le cinéma le sollicite à nouveau en 1985 dans Parking, où il incarne le Dieu des enfers, puis dans Lien de parenté, dans le rôle d’un vieux clochard solitaire. En 1995, Jean Marais tient son tout dernier rôle au cinéma dans Beauté volée. Il décède le 8 novembre 1998 à Cannes.
un héros, un dieu, adulé de tous.. (du moins, apparemment!).
Les apparences sont vraies puisqu’on s’y fie, avec une marge d’erreur réelle, mais dont tout le monde se fout. L’intuition prévaut l’introspection faite par d’autres qui ne valent pas
mieux que nous. Les jugements sur les personnes sont donc
caduques, et admettons que les apparences ne sont pas plus
trompeuses que les introspections pratiquées par ceux qui nous entourent, nous scrutent, nous comparent et nous jugent.
Les apparences m’incitent donc à penser, sans aucun
risque de me tromper, que Jean Marais, en plus du bel artiste qu’il a été, était aussi une belle personne,..
.. et voilà, arrive le jour où chacun s’aperçoit que
la vie et la mort ne se négocient pas, et que « Jean Marais ou pas », il faut partir…!
.. je veux pour ma part, par ces quelques mots, montrer
que « départ » n’est pas un synonyme d’ »oubli » – Salut l’artiste, bravo encore,.. et merci pour tout.. – (j’ai
dégoté ce matin même parmi les livres mis en vente à
« Emmaüs », une édition de Ruy Blas, jaunie par le temps, datant de 1948, et comportant en 2è page, une dédicace de
Jean Marais, ayant vraisemblablement échappée à la vigilance
des « vendeurs » d’Emmaüs.. coût du livre = 2e.!!) = un
camouflet pour les vendeurs distraits!.., mais pas pour moi..
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de venir ici et d’avoir commenté cet article..;Jean Marais quand on l’aime c’est pour toujours.
J’ai un super souvenir de Jean Marais ; que j’avais vu à La Kermesse
aux Etoiles à Paris à la fin des années 50 ;
les admiratrices très nombreuses , se bousculaient sur le stand pour le voir de près et beaucoup criaient » JEANNOT JEANNOT !!!!!
Un très bon souvenir ………………..