Archive | 3 décembre 2012
Un grand amour de Beethoven 1936
Un film d’Abel Gance en noir et blanc, sorit en 1936
L’histoire est simple. Il s’agit de la vie de Beethoven de 1801 et 1827. On y décrit ses tourments sentimentaux, sa surdité, son génie créateur.
Les acteurs : Harry Baur interprète Ludwig van Beethoven. Thérèse von Brunswick est jouée par Annie Ducaux, et Juliette Guicciardi par Jany Holt. Enfin, Jean-Louis Barrault est Karl.
Ce film m’a beaucoup touchée. Non pas, parce que je suis musicienne mais surtout par sa grande sensibilité.
Il s’agit là encore d’un film d’ambiance.
Les grands moments de l’histoire sont filmés comme des batailles, entre grandes avancées et défaites!
Gloire lorsqu’il compose et que le génie transpire…souffrance lorsque notre musicien s’enfonce dans le monde du silence…
On oscille entre les bons et les méchants, la gentillesse, et la colère…chaque personnage est très charismatique.
J’ai adoré ô combien retrouver la musique de Beethoven. Car, lorsque la musique est posée sur l’image, elle n’est plus qu’émotion renforcée…et les larmes de couler…
Le « Miserere » final, chanté sur la sonate « Au clair de lune » est très émouvant.
Une seule chose est à regretter, la qualité du son…mais n’oublions pas que le film date de 1936.
à voir au moins une fois!
Le vent 1928
Je me souviens d’un film en noir et blanc de 1928 tiré du roman du même nom de Dorothy Scarborough. Un drame.
Plus que le jeu des acteurs : une ambiance!
Dans ce désert américain, je n’ai senti que le vent, le vent qui souffle tout le temps, le bruit qui vous rend fou et puis… le sable, qui, porté par ce maudit vent s’introduit dans la maison…il est partout, dans les placards, sur la table, dans les assiettes…partout. On ne peut lui échapper. Une véritable tempête de sable qui va crescendo.
Plus le film avançait, plus j’avais froid, plus le souffle du vent me pénétrait…c’était insupportable.
L’histoire :
Une jeune fille récemment devenue orpheline, Letty, vient s’installer chez ses cousins dans cette région désertique où le vent ne cesse de souffler. Poussée par une parente jalouse, elle épouse Lige, un modeste cow-boy. Tandis que celui-ci part en expédition, laissant sa femme seule, arrive une tempête de sable. Livrée à elle-même, Letty est rejointe par un ancien soupirant…
Le personnage joué par Lillian Gish devait mourir en se perdant dans les sables mais le producteur a préféré laisser impuni le crime commis par l’héroïne.
Il est des films qui vous marquent et pas forcément par l’histoire…
Je ne peux pas dire que j’ai adoré le film mais celui-ci m’a envoûtée…c’est une vraie réussite…
à ne surtout pas regarder un jour de grand vent…
Le prédicateur par Camilla Läckberg
Un vrai polar, une histoire de famille qui tourne à la folie. Oui, j’ai adoré. C’est le 5èm polar de Camilla Läckberg et j’en redemande. l’intrigue se situe toujours à Fjällbacka, port de pêche de la côte ouest en Suède, qui eut son heure de gloire mais désormais végète. L’auteur s’est permis quelques petits écarts quand à la description de cette ville mais ne la connaissant pas…j’avoue que de l’apprendre ne m’a pas bouleversée le moins du monde (sourires); LA PRINCESSE DE GLACE était déjà un succès, l’auteur semble les enchaîner.
Quatrième de couv :
Dans les rochers proches de Fjällbacka, petit port touristique suédois, on découvre le cadavre d’une femme. L’affaire se complique quand apparaissent, au même endroit, deux autres squelettes, certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt.
L’inspecteur Patrik Hedström est chargé de l’enquête pendant qu’Erica Falck, sa compagne achève ses dernières semaines de grossesse.
Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
L’histoire oscille entre flash-back, histoire du crime, vie familiale de l’inspecteur, quotidien du commissariat…on avance à très petits pas mais l’auteur nous tient en haleine. Au moment où l’on s’attend à une révélation, hop, elle change de lieu, de personnage…on ne s’ennuie jamais! On s’installe et comme au cinéma, on voit défiler devant nos yeux cette histoire…de guérisseurs, de résurrection, de croyances, d’éducation?
à lire assurément!