Archive | novembre 2012
à l’aube de ma vie
A l’aube de ma vie, je constate amèrement que je n’ai pas assez dit « oui »
Ce petit mot de 3 lettres, je l’ai mal compris.
Je n’ai jamais su refuser un service, de ce côté aucune avarice.
Il m’en a couté et je vois le précipice.
Dans la noirceur de mon coeur, une simple douleur,
Comme un film d’horreur qui n’a plus d’odeur.
Des âmes qui trépassent sous mes yeux embués
De larmes qui s’écoulent sur mes joues gondolées.
Je ne veux plus vivre dans l’espoir,
Une heure, un jour, un soir, de te revoir.
Mes mains tendues vers toi te raconteront Mon Amour,
Des contes de fée qui durent toujours.
Et nos bouches sereines scelleront notre pacte pour l’éternité.
Faits divers.
Fait d’hiver, défense d’y voir,
Derrière chaque crime, un argument,
Qui argue et qui ment.
Fait d’automne, qui rend atone,
Comme les feuilles qui tombent,
Toute effeuillée sur ta tombe,
Recueille mes sentiments,
La larme d’un écueil jamais ne ment.
Fait d’été, de passions endettées,
Te rends au centuple, l’amour partagé,
Par tas, par tonne, et partout.
Sans que jamais ne résonne,
Un mot de 5 lettres qui raisonne,
Et le coeur et les maux.
Amour, que dis-tu?
AMour, qui tue,
Amour qui es-tu?
Rupture
Un peu de sang sur mon poignet,
Un liquide coloré qui a fini par sécher.
Une larme sur ma joue, glissant dans mon cou.
Avec mon coeur elle avait un rendez-vous.
Je ne le savais pas, je n’avais pas compris.
Qu’entre nous tout était fini.
Tu as jeté les dés sur ce tapis de jeux,
Et de notre vie tu as fait un grand feu.
Tu voulais retrouver ta liberté.
Sans me ménager tu t’es envolé.
Alors, une larme sur ma joue, glissant dans mon cou
Avec mon coeur a pris rendez-vous.
Ce sera la première et la dernière.
Je ne ferai plus jamais de manières.
Mon coeur, je le transformerai en pierre,
Une région qui deviendra inhospitalière.
On peut vivre sans amour,
Et je sais déjà tous vos discours,
Qui m’assureront que j’ai tort,
Laissez moi donc à mon triste sort,
Car, tel est mon choix…
Enfin, jusqu’à la prochaine fois.
