On dit toujours qu’avec des si, on mettrait Paris en bouteille!
Mais, ce petit mot de 2 lettres permet de rêver, de se projeter…
On le dit sans fondement, aussi vain qu’inutile.
J’ai souri en voyant des expressions approchantes sur le net:
-si les chiens avaient des scies, il n’y aurait plus de poteaux (Canada)
-si la mer bouillait, il y aurait bien des poissons de cuits (Haïti)
-si ma grand-mère avait des roues, ce serait un autobus (Proverbe yiddish)
-« Si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle, et si mon oncle en était on l’appellerait ma tante. En tout bien tout honneur, naturellement. » Pierre Dac.
SI j’avais un château en Espagne!
Je tire des plans sur la comète!
Battre la campagne…
Oui, nous nous projetons pour un avenir meilleur! Un projet n’est pas toujours irréalisable. Qui croire si l’on ne peut plus croire en rien?
Les fondements doivent-ils être solides? On ne parle pas de construction ni de maison ici, on parle de souhait. à force de suppositions, j’aime croire que tout sera possible! Et si je n’y crois pas MOI, qui croira pour moi?
Le scientifique, le chercheur a fait bien des suppositions pour arriver au bout de l’expérience.
Idem, le policier, le détective…
Cette petite conjonction est ESSENTIELLE!
Une expression m’ennuie cependant, c’est le « si, j’avais eu de la chance! » . En une seule phrase, 2 mots : si et chance!!! Cela fait beaucoup trop. La chance n’a rien à voir avec le rêve, l’espérance, le souhait, le désir…Ce serait spéculation sans fin!
Mon « si » à moi, il est une hypothèse! Je voudrais que cela se réalise alors je vais me donner les moyens de réussir. Ce « si » là, c’est celui que j’aime parce qu’alors, tout devient possible.
Voilà, je vous livre une petite pensée! Dites-moi si vous la partagez!