Archive | 21 novembre 2012
Pierre, qui roule…
La lame du rasoir effilée, court le long de ton cou.
Il suffirait qu’elle glisse et ce serait la fin de nous.
Des images violentes, quand nos coeurs se noircissent,
Déchirent l’image du bonheur que renvoie le miroir de mon coeur.
Les mots fusent et les échanges comme balles de tennis,
Vont et viennent de chaque côté du terrain.
Des vocables qui blessent et qui touchent.
Des non-dits qui explosent,
Des méchancetés que forcément nous allons regretter.
Et, je hais ces violences sentimentales,
Ces tempêtes qui font sombrer nos âmes.
J’exècre le quotidien qui bouleverse nos émotions.
La fatigue qui nous rend aigris,
La colère qui nous envahit.
Et je peine sur les larmes,
Qui passent de mes yeux à mes joues,
Comme roulent les autos sur l’asphalte, à Paris.
Elles tournent en rond sur le périphérique,
Inlassablement empruntent le même chemin.
Inexorablement, c’est leur destin…
Mais la vie, c’est aussi des promesses,
Des lendemains qui chantent et de la tendresse.
Heureusement, la joie efface toujours la tristesse.
Car, je crois en toi, je crois en nous.
Et cela, c’est plus fort que tout.