Zadig et Candide par Voltaire
Résumé de Candide :
Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le « meilleur des mondes possibles » chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh. Il mène une existence paisible, voir idyllique. mais Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron. Celui-ci entre alors dans une colère noire et le chasse.
Candide part donc découvrir le monde mais le périple sera cruel. Il découvrira, la guerre, la torture, l’hypocrisie, l’intolérance, la maladie, la pauvreté…
Au cours de son interminable aventure (toujours aussi sombre) il rencontrera à nouveau Cunégonde qui a survécu à ses tortures.
Tous deux s’enfuient, accompagnés d’une vieille femme, à bord d’un navire sur lequel chacun raconte son histoire…
Les récits s’enchaînent, plus noirs les uns que les autres. Candide commence à prendre conscience que le mal existe sur cette terre.
Ce livre n’est qu’une fuite en avant, une recherche désespérée et désespérante de Cunégonde et donc du bonheur. Tout au long du récit, Candide pense que » tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. »
A la fin pourtant, Candide en arrive à cette simple conclusion : » il faut cultiver son jardin. »….
Résumé de Zadig:
A Babylone, Zadig est un jeune homme comblé par la nature. Il est jeune, riche et beau. Il aime passionnément Sémire et est sur le point de l’épouser. Zadig, optimiste, est persuadé que le bonheur est possible. Hélas, il ne va enchaîner que désillusion sur désillusion.
Sa vie ne sera qu’errance jusqu’à sa rencontre avec un ange qui lui expliquera le sens de la vie :
« il est important de se faire à l’idée que le mal est un élément nécessaire à l’ordre du monde et à la naissance du bien. »
Zadig retourne à Babylone, où il est finalement rétabli dans ses droits et peut épouser Astarté et devenir roi . Babylone connaît alors une période de prospérité et de bonheur …
Un peu de philosophie dans une grande épopée…mais il faut au moins cela pour acquérir un peu de sagesse…
à lire, si ce n’est déjà fait!
la Bougresse dit : et je l’en remercie…
18 novembre 2012 à 7 h 27 min (Modifier)
Voltaire écrit des contes où il pose l’énigme de la destinée, il excelle, preuve d’une ironie mordante, dans son refus de parler de soi, incarnation d’un philosophe qui aspirait à la distance refusant de se prendre au sérieux. Le conte met à distance pour enseigner la distance même, comme indispensable à l’exercice critique de la pensée…A travers les aventures d’un héros naïf, plein de bon sens, Voltaire réfute le particularisme qui mène toujours au fanatisme, et touche ainsi à l’universel,Voltaire nous livre l’universelle leçon de la relativité morale (ce qui est véridique pour nous n’est qu’une opinion),Zadig renvoie à son époque, Voltaire en propose une satire transposée :extraits tirés d’une introduction de Zadig. Merci Plius pour ce choix,qui tombe à point avec le débat pour ou contre le mariage pour tous… Bon week-end. Bonne continuation.