Perle de chagrin

La goutte de rosée qui glisse lentement tout le long des pétales, m’émeut et me bouleverse.
Elle glisse sans que rien, ni personne ne puisse la retenir.
Et, si d’aventure quelqu’un ou quelqu’une essayait, en gouttelettes, elle exploserait.

La larme qui succombe le long de ta joue, a le goût amer des Amours vaincues,
Elle vient mourir aux commissures de tes lèvres, si douces et charnues.
Elle raconte l’histoire, ton histoire, celle qui connut trop vite le mot fin.

La pluie tombe sur mon coeur, j’ai froid, j’ai peur.
Elles sont si rares, les histoires emplies de bonheur.
Ne lâche jamais ma main, entre tes doigts, il y a mon destin.

Le fantôme de l’opéra par Gaston leroux

« …Le fantôme de l’opéra a existé mais sa destinée est maléfique. J’avais été frappé dès l’abord que je commençais à compulser les archives de l’Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l’on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là. »

Quand on lit ces quelques lignes, la curiosité est piquée, il vous faut savoir…

Croyez-vous aux fantômes ?

« Le fantôme de l’Opéra a existé. Ce ne fut point, comme on l’a cru longtemps, une inspiration d’artistes, une superstition de directeurs, la création falote des cervelles excitées de ces demoiselles du corps de ballet, de leurs mères, des ouvreuses, des employés du vestiaire et de la concierge.
Oui, il a existé, en chair et en os, bien qu’il se donnât toutes les apparences d’un vrai fantôme, c’est-à-dire d’une ombre ».

L’histoire :
Une histoire d’amour, celle que porte un homme défiguré, hantant les souterrains de l’Opéra Garnier de Paris, à Christine Daaé, jeune et belle soprano. Cet amour n’est malheureusement pas partagé; la belle demoiselle ayant donné son coeur au jeune Raoul, Vicomte de Chagny. Et cela, le fantôme ne le supportera pas.

Un livre au style quelque peu « vieillot » mais une histoire très touchante, avec un suspens toujours présent tout au long de l’histoire. beaucoup de précisions dans les descriptions, dont certaines historiques. Alors, croyez-vous aux fantômes?
J’ai préféré ce livres au mystère de la chambre jaune et au parfum de la dame en noir…Peut-être parce que la musique est omniprésente… Un livre à lire sans hésitation.

Le parfum de la Dame en noir par Gaston leroux

Depuis que le mystère de la chambre jaune a été élucidé par Rouletabille, le célèbre reporter, rien ne semble plus s’opposer au mariage de Mathilde Stangerson et Robert Darzac.
Leur ennemi a été tué mais le bonheur de Mathilde semble tout de même menacé alors qu’elle part en voyage de noce. Rouletabille viendra à son secours, comme toujours. Disparition, crime…à nouveau un véritable mystère.

J’ai aimé ce livre autant que le premier. On se donne beaucoup de mal afin de trouver le coupable, un peu comme dans un roman d’ Agatha Christie mais sans réussir vraiment à dénouer le mystère. Toujours ce petit air rétro mais au travers d’un récit toujours vivant et drôle. Un livre « récréatif ».

Le mystère de la chambre jaune par Gaston Leroux

Un livre publié en 1907.
Une préface signée par jean Cocteau.
Une véritable intrigue et quelques brides de surréalisme ont fait de ce roman un véritable succès.

Une chambre, fermée de l’intérieur, des volets fermés de l’intérieur eux aussi et absence totale d’issue, pas de cheminée. Pourtant on a tenté de tuer Mademoiselle Stangerson dans cette pièce et pas l’ombre d’un assassin!
Rouletabille, célèbre reporter au flair certain va trouver la solution de ce grand mystère.

Un polar d’un autre siècle mais qui tient en haleine jusqu’au bout le lecteur…
Je n’ai pas trouvé les films à la hauteur du livre…mais, c’est bien souvent le cas.

La gentillesse!

On pense à tort que quelqu’un de gentil acceptera tout ! Mais on peut être gentil et rester maitre de ses faits et gestes. Cette qualité, nous rendra simplement plus humain aux yeux de ceux que nous fréquentons. Et dans ce monde, c’est un sentiment qui tend à disparaitre. Il est vrai que quelqu’un de gentil acceptera peut-être plus facilement de réaliser certaines taches.Non pas parce qu’il aura eu peur de refuser de le faire mais bien parce que cela ne le dérangera pas outre mesure. Car, à la gentillesse viendront se greffer d’autres qualités.

Quand on a la chance d’être quelqu’un de bienveillant, on est attentionné envers autrui. On est à l’écoute de l’autre et on n’a pas besoin de se forcer, cela vient tout naturellement. Ce ne sera pourtant jamais au détriment de soi, car on sait aussi se protéger.

Lorsqu’autour de soi, les secrets avoués deviennent trop lourds à porter, on fera une petite pause. On retournera quelques instants, quelques jours, dans sa bulle afin de s’y ressourcer. Mais on reviendra toujours et plus fort qu’avant! C’est comme cela, on n’y peut rien. On est fait ainsi et on n’éprouve pas le besoin de changer.

Être serviable ou sympathique dans ce monde de brutes où l’on vit sans s’occuper de ceux qui restent au bord du chemin parce que l’on est trop préoccupé par sa propre personne, relève du défi parfois! Les évènements vous tombent dessus sans que vous y soyez forcément préparés!

Aujourd’hui, je vis quelque chose d’extrêmement désagréable qui bouscule mon petit confort! Je m’y attendais un peu puisque dans cette société les sentiments ne sont plus de mise, seule la rentabilité prévaut! Mais je vais rebondir, j’en ai la force! Je ne vendrai pas mon âme au diable ni ne serai un béni-oui-oui! Je prendrai mon bâton de pèlerin et ferai en sorte que ma vie soit encore plus belle qu’elle ne l’est aujourd’hui.

On pourrait penser que je crois au père-noël… non, j’ai confiance en l’homme et je reste simplement acteur de ma propre vie. Avec des hauts et des bas, je résiste. Je ne vais pas changer, je vais juste m’adapter à ce monde où l’humain a perdu sa place…la vie n’est pas un long fleuve tranquille. L’ouragan approche mais je ne rentrerai pas dans la tornade!