Archive | 10 novembre 2012
La différence
Ce matin, dans mon village, je suis tombée nez à nez avec une personne au visage totalement déformé. Je ne l’avais encore jamais vu. Il était très tôt et je me suis dit, à la manière dont il fuyait mon regard, qu’il ne devait pas sortir souvent. Je lui ai adressé un large sourire et lui ai dit « bonjour ». Il n’a pas répondu!
Pourquoi, mais pourquoi faut-il que ce genre de dégénérescence existe? On n’a pas besoin d’avoir des physiques de star… juste un visage qui ressemble à un visage!
J’avais vu le film « éléphant man » et cela m’avait beaucoup touchée. je me suis promis de ne plus jamais le regarder. Je n’éprouve aucun plaisir devant la souffrance d’autrui, bien au contraire.
La peluche de Joseph Merrick en haut de l’article est une abomination!!! Une peluche c’est pour les enfants. Comment peut-on faire un jouet de cette personne? Je prends certainement les choses trop à coeur mais, c’est pour moi tellement injuste d’être obligé de « traîner » sa misérable vie ainsi. Il y a des maladies tout aussi graves et pénalisantes qui vous laissent tout de même un aspect extérieur honorable. Mais, se sentir observé, moqué, montré du doigt toute sa vie…
Alors, j’ai beaucoup d’admiration pour ces personnes car elles ont le courage de vivre malgré tout et je ne suis pas persuadée que ce courage moi, je l’aurais eu!
Je vous épargne la liste de toutes les maladies orphelines ou pas qui existent sur cette planète mais, relativisons un peu au lieu de nous plaindre! Pour beaucoup, la vie est un cadeau et on ne doit pas l’oublier.
Je ne voulais pas « plomber » votre soirée du samedi mais il y a parfois des choses qui m’étouffent et les partager avec vous, les écrire, apaise ma colère.
Je lisais hier un article au sujet de facebook! Encore lui!
C’était sur le blog de Taciturne. Très émouvant et très bien écrit.
taciturne
J’ai vu le film aussi!
A la base, ce qui faisait vivre ce réseau social, c’était la rumeur…
Et cela a plutôt bien fonctionné.
-Facebook est né à l’université Harvard : c’était à l’origine le réseau social fermé des étudiants de cette université, avant de devenir accessible aux autres universités américaines. La vérification de la provenance de l’utilisateur se faisait alors par une vérification de l’adresse électronique de l’étudiant. Le site est ouvert à tous depuis septembre 2006.
En octobre 2012, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, annonce que le site regroupe plus d’un milliard de membres actifs. Selon Alexa Internet, c’est en 2012 le site le plus visité du monde, devant Google3.
Le choix des applications à afficher est laissé à l’utilisateur, qui peut en ajouter après avoir consulté le catalogue ou bien en supprimer, changer leur agencement sur la page ou en cacher certaines au public.
Le seul souci, c’est l’utilisateur.
Pourquoi vouloir autant d’amis, virtuels de surcroît?
Pourquoi se dévoiler de la sorte lorsque l’on sait qu’en un clic cela peut faire le tour de la planète?
On sait l’homme envieux et vil alors pourquoi ne pas se protéger davantage?
Utilisons ce média pour informer et non pour colporter des rumeurs qui ont été fatales à certains!
Mourir pour cela ou plutôt à cause de cela! Quelle horreur!
De nombreuses critiques au sujet de la vie privée, de la sécurité infantile. Il est impossible de supprimer totalement un compte.
Controverses :
Vente d’informations personnelles.
Utilisation abusive des données personnelles.
Géolocalisation possible des utilisateurs.
Un utilisateur peut être banni par les administrateur sur la seule parole d’un dénonciateur!!!!
Des effets psychologiques chez certains : jalousie, envie, perversité, acharnement… du stress en pagaille!
La peur de ne pas avoir d’amis, la peur de ne pas être au courant des dernières « nouvelles », la peur d’être jugé, rejeté, attaqué, exclu…tout cela engendre un sentiment de culpabilité.
Un lexique de bonne utilisation devrait voir le jour! les parents préviennent leurs enfants mais l’enfant écoute-t’il ses parents?
Internet est un outil formidable et le réseau social peut apporter du bon…à condition de ne pas tomber dans les travers qui rendent notre société si amère. Et les gens sont si compliqués…
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PCINPACT INFO
Voici le résultat d’une étude…tirée de PCINPACT 10 août 2009
Facebook rend jaloux. Fondamentalement, et mène à la fin inexorable de votre couple. Des chercheurs de la section psychologie à l’université de Guelph, au Canada, ont réalisé une étude sur 308 étudiants en couple dont l’un et l’autre possédaient un profil Facebook, et leurs conclusions liminaires, publiées dans le journal CyberPsychology & Behavior montrent que loin d’améliorer les relations et la communication, Facebook envenime les couples.
Par la diffusion de photos, qui seront vues ou taguées, les mots postés sur le mur, de madame ou monsieur, on finit par développer un instinct primaire de méfiance, puis à soupçonner une possible infidélité… Et à force de chercher, on finit par devenir possessif, jaloux, bref, un partenaire idéal. Parce que tout pourrait devenir une preuve de la culpabilité de l’autre et que dans tous les cas, il nous cache probablement quelque chose. Si, je le sais !
Tous les étudiants auront en effet montré une sorte d’escalade dans la jalousie, ce qui prolonge des premières recherches déjà effectuées sur le réseau. En effet, les chercheurs avaient découvert que les personnes en quête de popularité divulguaient des informations personnelles de plus en plus, avec une montée graduelle des révélations pour capter l’attention.
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Bien-sûr ce n’est qu’un exemple mais que je pourrais multiplier à foison! Tous les couples ne prennent pas le même chemin! Tout dépend là encore de l’utilisation que l’on fait de l’outil! et là, je parle bien de Facebook.
à bon entendeur, salut!
Pour Fred : L’oeuvre de Dieu, la part du diable par John Irving
Résumé :
Dans les années 1920, le docteur Wilbur Larch, obstétricien, est envoyé à Saint Cloud’s, dans le Maine, États-Unis d’Amérique. Exerçant auparavant à Boston, il s’est mis à l’écart de ses collègues en pratiquant un avortement.
Rapidement, il fonde un orphelinat, dans lequel il exercera ses talents, assisté des infirmières Nurse Angela et Nurse Edna, pratiquant des accouchements (« l’œuvre de Dieu ») et des avortements (« la part du Diable »). Pour lui cependant les deux sont « l’œuvre de Dieu », la véritable « part du Diable » étant les horreurs qu’il a vues sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.
Homer Wells est un des orphelins, né dans les années 1930. Après quatre tentatives ratées d’adoption, Larch lui permet de rester à l’orphelinat s’il se rend utile. Homer commence alors à apprendre la médecine, et surtout l’obstétrique, auprès du docteur Larch. Mais, malgré son amour pour lui, Homer va refuser de l’aider à pratiquer des avortements.
Beaucoup d’autres thèmes gravitent autour de celui-là : l’amour, la guerre, les femmes battues, l’inceste, le racisme, la drogue, … Malgré tout, le ton reste léger. Les nombreux personnages sont charismatiques. L’humour qui fait partie intégrante de ce récit.
John Irving a obtenu de nombreux renseignements médicaux de son grand-père, médecin.
Le roman a été adapté en film en 1999, L’Œuvre de Dieu, la part du Diable avec Tobey Maguire, Charlize Theron, Michael Caine et Delroy Lindo. John Irving lui-même apparaît deux fois, sous les traits d’un chef de gare.
Rentrez dans l’univers de John Irving et savourez chaque instant. L’histoire est toujours passionnante et les personnages extraordinaires. Comme Fred, j’ai beaucoup aimé ce roman.
