2 novembre 2012 1 Commentaire

Tueur en séries

Depuis quelques mois, je me suis lancée dans le roman policier. Je découvre des choses abominables et notamment ce matin au travers d’un passage dans Miserere de Jean Christophe Grangé.
Il évoque justement les enfants meurtriers et son héros affirme qu’en rentrant ces 2 mots sur mon ami google, la liste est effarante!
Curieuse, je suis allée voir… Je suis horrifiée, on trouve en effet des articles traitant du sujet en masse…

Tueur en séries dans Echanges 8451147631

Pourquoi devient-on un tueur? Qu’est-ce que qui fait que certaines personnes éprouvent le « désir » de tuer quand d’autres ne passeront jamais à l’acte?
Est-ce génétique? Est-ce hormonal? Est-ce biologique? Est-ce dû à un conditionnement culturel?
Ces tueurs peuvent-ils contrôler leurs désirs?
Nous éprouvons tous un jour ou l’autre de la hargne ou de la rage, de la colère aussi envers tel ou tel fait qui nous semble injuste, envers telle personne que nous n’aimons pas parce qu’elle nous a blessé ou qu’elle a colporté des vilenies à notre sujet ou sur les personnes que nous aimons …nous ne devenons pas des tueurs pour autant!
Nous éprouvons aussi des « instincts » sexuels sans qu’ils soient déviants pour autant!
Nous portons en nous un blocage interne imposé par la morale ou notre programmation sociale qui nous empêche de passer à l’acte de faire de nous des tueurs psychopathes.
Nous renfermons tous un monstre en nous mais à la différence des tueurs, nous savons garder la bête en sommeil.

Un tueur en série est extrêmement bien organisé et souvent intelligent. Il n’est pas fou comme il le prétend au moment de son arrestation. Chacun de ses meurtres a été pensé et calculé. Le tueur en éprouve toujours du plaisir. Il est souvent étranger à la victime. Il éprouve le besoin de dominer sa proie, il s’attaque souvent à plus faible que lui. Les femmes « tueur en série » peuvent avoir comme mobile parfois l’argent mais cela reste rare. En fonction des antécédents du tueur, le crime peut être perpétré avec un certain rituel, une « symbolique ».

Beaucoup de tueurs en série ont eu une enfance cruelle (mais tous les enfants ayant eu une enfance difficile ne sont pas des tueurs en série).
Ils peuvent avoir été abusés, physiquement ou psychologiquement par leurs parents. Certains ont été adoptés. Ils vivent cela comme un rejet en fonction de la façon dont on le leur annonce. Ils peuvent aussi ne pas bénéficier de la même éducation que le restant de la famille, être battus eux aussi. Certains ont assisté à des évènements qui les ont marqués : guerre, incendies, tortures d’animaux…D’autres encore ont subi des violences entraînant des traumatismes à la tête…
En eux germent alors de nombreux fantasmes…
Ils veulent alors humilier « la chose ». Ils ne considèrent plus l’autre comme un être humain.
D’ailleurs, ils sont souvent asociaux, introvertis, timides. Cet isolement dans lequel ils se renferment fait naître d’avantages de fantasmes plus destructeurs les uns que les autres. Ils feront subir à « l’objet » les outrages qu’ils ont subit plus jeunes.
Les exemples les plus flagrants : la mère castratrice, monstrueuse; la mère stricte qui, voulant que son enfant demeure chaste lui répète à longueur de temps que la femme est un démon; la mère immorale qui couche avec tout le monde sans même se cacher; les pères mortels insultant à longueur de temps, battant, humiliant…
Certains jeunes ont la malchance d’être élevés dans des lieux où la discipline est un enfer : maison de correction, de redressement…Ils subissent là aussi toutes sortes de violence et deviennent violents à leur tour.
En quelques mots, voici comment on tente de trouver une explication à ces agissements.
Mais une fois encore, tous les enfants battus, humiliés, traumatisés ne deviennent pas des tueurs en série.
Si, dans une même famille, un enfant devient un tueur, les autres enfants ne suivront pas obligatoirement le même chemin…

Ce qui est certain, c’est qu’un tueur en série n’éprouve aucune compassion, aucune émotion. Il ne ressent pas la peur ni le stress Il est incapable d’aimer l’autre. Il supporte en revanche très bien la douleur. Il cherche donc à stimuler ses sens et cela passe par le meurtre…la souffrance infligée à l’autre.
On essaie de résoudre ce comportement en cherchant du côté de la génétique même si elle ne résout pas tout car on peut briser une personnalité « sociopathique » par l’éducation parfois.
Les zones d’activité du cerveau peuvent être différentes et empêcheraient de ressentir les émotions…

Dans tous les cas, on estime ne pas pouvoir guérir un tueur en séries car, il ne s’agit pas d’une « maladie ». Un tueur en série n’est absolument pas fou. Toutes ses actions sont basées sur le pouvoir et non sur l’attachement à l’autre. Il s’identifie au modèle agressif de sa petite enfance. Le moi « faible » est écarté pour ne laisser la place qu’au moi « fort, dominant », destructeur. L’empathie ne fait pas partie de son vocabulaire. Il exècre l’être humain en tant que tel.

Je suis allée chercher tous ces renseignements sur le site :
site tueurs en série

Non, Jean Christophe Grangé n’a rien inventé!
Le sujet est passionnant même s’il est particulièrement grave. L’être humain est une machine formidable tant qu’aucun petit grain de sable ne vient l’enrailler…sinon, attention, gare à la catastrophe.
Moi qui aime à penser qu’il y a toujours du bon dans l’être humain. L’utopisme : serait-ce une maladie? Dites docteur, c’est grave?

Une réponse à “Tueur en séries”

  1. anelabougresse 3 novembre 2012 à 4 h 31 min #

    HITLER tueur à grande échelle, les gardiens des camps sont rangés où et tous ses complices ?


Répondre à anelabougresse

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